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#201 : Le retour de la mamie

Titre VO: “Next” Titre VF: “Un chien dans un jeu de filles” 
USA : Diffusé le 25 Septembre 2005 - France :

Mike rentre chez lui et trouve Zach, un revolver à la main et Susan comme otage. Au moment où Zach va tirer sur Mike, Susan plonge et désarme Zach.
Bree appelle Lynette et lui annonce la mort de Rex. Les filles consolent Bree qui ne veut pas craquer car la mère doit venir à Wisteria Lane. Cette dernière reproche à Bree la mort de son fils.
Bree se rend chez la nouvelle voisine pour lui demander d'être la pianiste lors de l'enterrement.

Lynette se rend à un entretien d'embauche et promet que ses enfants ne seront pas un obstacle à son travail.

Gabrielle tombe sur John qui envisage de s'installer avec elle et "son" futur enfant. Elle refuse et lui reproche d'avoir tout révélé à Carlos.
Ce dernier refuse de parler à Gabrielle, il veut uniquement qu'elle fasse un test de paternité.

Mike avoue à Susan que Zach est son fils, il lui raconte toute l'histoire. Troublé par ses révélations et ses relations avec zach, Susan ne se sent pas la force d'emménager avec Mike et rompt avec lui.

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Titre VO
Next

Titre VF
Le retour de la mamie

Première diffusion
25.09.2005

Première diffusion en France
07.09.2006

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L'enterrement de Rex

L'enterrement de Rex

  

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Début en fanfare à Wystéria Lane!

Susan et Mike se retrouvent confrontés au pétage de plomb de Zach, fou de colère à l'idée que son père se soit fait tué par notre beau brun (ce qui, nous, nous le savons, n'est pas le cas).
Cependant, c'était sans compter la super-girl, qui lui saute dessus, l'empêchant ainsi de faire usage de son arme. Zach, penaud, s'enfui de la maison, laissant derrière lui deux quadragénaires stupéfaits, dont une sérieusement amochée.
A l'hôpital, où ils se rendent pour la soigner, ils sont interrogés par des policiers. Susan se débat pour bien leur faire comprendre que le jeune homme est complètement fêlé, et qu'il faut l'interner d'urgence, mais Julie surprend Mike, qui leur dit, discrètement, absolument tout le contraire! Faisant passer Susan pour un peu traumatisée, il assure aux flics que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ce que Julie, indignée, ne manque pas de rapporter à sa mère!
Après s'être disputée avec son dulciné, elle va alors comprendre l'atroce vérité: Mike est en réalité le père de Zach!!
Malgré tout l'amour qu'elle porte à Mike, elle ne peut pas supporter l'idée de passer du temps avec le jeune homme, si les deux se rapprochent, et c'est dans les larmes qu'elle va rompre avec lui.

Gabrielle Solis, de son côté, est confrontée aux "remords" adultérins! Furieuse contre John, elle le met à la porte en caleçon, alors qu'il pensait pouvoir s'installer chez elle. Suppliant un Carlos beaucoup plus froid que d'habitude de croire à son amour, que ce n'était qu'une passade, qu'elle n'aime que lui, et tout le blabla habituel, alors qu'il fait mine de ne pas l'entendre, elle se met à perdre patience: "je me suis excusée, qu'est ce que tu veux à la fin!!" "Un test de paternité!".
Le mot est laché, et Gabi, préférant ne pas prendre de risque, va donc se démener pour s'en procurer un faux. Carlos est soulagé, mais est tout de même désespéré par la tournure qu'a pris leur mariage. Au moins, comme ils le remarquent d'un air désabusé, grâce au ciel, ils sont toujours riches!

Lynette Scavo se rend toute frétillante à son entretien d'embauche, mené par une femme "moderne", qui lui fait clairement comprendre qu'on ne lui donnera ses chances uniquement si elle ne laisse absolument pas son rôle de mère et d'épouse interférer avec ses responsabilités professionnelles!
Ayant passé cette première étape avec succès, elle est donc invité à rencontrer le big boss, qui décidera oui ou non de lui donner sa chance... Hélas, le matin de l'entrevue, Papa Tom, qui remplit ses nouvelles fonctions avec bonheur, se bloque le dos quelques minutes avant le départ de Lynette...Il lui dit qu'elle peut y aller sans s'inquiéter, que ça va passer... Mais quelle mère avec un minimum de coeur laisserait un enfant en bas âge avec quelqu'un dans une telle situation?! Désespérée, elle s'empare du bébé, et file à la rencontre de son destin... Confiant son "précieux" à un jeune standardiste, elle va donc discuter avec le patron... Hors, les baies sont vitrées, et elle observe avec angoisse les maladresses du jeune homme!!
Bégayant, elle demande de s'excuser, se précipite pour s'emparer du bébé, et reviens, sous l'oeil pour le moins interloqué de ses supérieurs!! Elle les supplie d'attendre quelques secondes, qu'elle change la couche de son cher et tendre. Mais ils n'ont pas l'air convaincu, et le patron fait mine de partir pour un rendez vous très urgent. Ulcérée, Lynette commence alors à parler de la méthode qu'elle utiliserait pour gérer cette entreprise, si on lui donnait sa chance, tout en changeant Bébé.

Le patron est impressionné par sa polyvalence, et lui donne le poste sans plus de questions.

Nous retrouvons Bree Van de Kamp là où nous l'avions laissée, effondrée par la mort de Rex. Après avoir avertie ses amies de la nouvelle, elle reçoit la mère de son défunt mari, dont le désespoir ne lui fait pourtant pas oublier l'animosité qu'elle éprouve à l'encontre de sa bru.
Elle cherche à s'immiscer dans les préparatifs des funérailles, sous l'oeil humide, mais toujours aussi vigilant de Bree. Refusant fermement toutes les fioritures que voudrait y apporter sa belle mère, (cravate orange d'une remise de prix, anecdotes enfantines), elle lui fait clairement comprendre qu'elle n'a pas son mot à dire. La mère de Rex lui rétorque alors qu'elle n'a pas à être aussi fière d'avoir rendu les dernières années de son fils cauchemardesque. Et Bree lui interdit de prendre part aux funérailles!
Mais ses enfants, choqués, ne l'entendent pas de cette oreille, et notre Bree est bien obligée de présenter ses excuses à sa belle mère.

Mais à la cérémonie, son sang ne fait qu'un tour! Non seulement les plaisanteries enfantines sont inscrites dans le discours du prêtre, mais son très cher Rex porte... LA CRAVATE ORANGE!

S'en est trop pour notre pauvre veuve, qui essaye toute fois de faire bonne figue. Mais au moment de refermer le cercueil, elle craque, et crie de tout arrêter! Cherchant parmi l'assemblée (pour le moins stupéfaite) un homme ayant une tenue correcte, elle jette son dévolu sur Tom, à qui elle intime l'ordre de lui donner sa cravate! Et là, sous les yeux ébahis de tout Wisteria Lane, elle change la cravate de son Rex, avant de sortir, triomphale, sous les regards de tous... 

Quand à la famille Applewhite, ils s'intègre tout doucement à la vie du quartier, la mère ayant d'ailleurs joué du piano aux funérailles du pauvre Rex. Cependant, à la fin de l'épisode, on découvre qu'ils détiennent dans leur cave quelqu'un qui semble être un homme... Et qui n'est pas de leur famille, vu que l'on entraperçoit une main blanche...

Les Desperates Housewives sont loin d'avoir dévoilé tous leurs mystères!!

Merci à Aysuran

Wisteria Lane – La nuit

 

On voit Ida sortir de chez elle, une bouteille à la main.

 

Mary Alice Young Voix Off : C’était un fait établi pour les habitants de Wisteria Lane. Ida Greenberg avait un faible pour les boissons alcoolisées.

 

Puis, on voit Ida qui a le hoquet chez Bree, alors qu’elle fait du tricot.

 

MVO : Les gens l’avaient vu ivre à des réunions de travaux manuels…

 

Ensuite, Ida se trouve au service des immatriculations, où se trouve également Lynette. Elle hoquette alors tout à coup.

 

MVO : …Au service des immatriculations…

 

Des personnes, dont Edie et Ida, sont à l’église avec un livre à la main. Ida se met alors à roter.

 

MVO : …Et à l’église méthodiste.

 

Enfin, Isa se trouve dans la rue, toujours la bouteille en main. Elle dévisse le bouchon et regarde les étoiles.

 

MVO : Ida avait essayé plusieurs fois de décrocher mais en vain. Et puis, un soir dans un moment de désespoir, elle défia Dieu d’étancher cette soif qu’elle n’arrivait pas à calmer. Une chance pour Ida, Dieu était à l’écoute.

 

Une voiture arrive et Mike en sort. Il ouvre la porte de chez lui.

 

 

Dans la maison de Mike

 

Après avoir ouvert la porte, Mike aperçoit Zach une arme à la main. Il tourne la tête et voit Bongo et Susan. Zach s’opproche de Mike et pointe alors son revolver vers lui.

 

Mike : Zach, écoute-moi.

 

Susan : Non !

 

Susan se met à lui sauter dessus. Il en perd son arme et celle-ci la récupère.

 

Susan : Là, tu joues moins les gros durs, hein ?

 

Elle pointe l’arme vers Zach, mais Bongo commence à la mordre.

 

Susan : Uh ! Ow ! Oh ! Bongo, non ! Bongo ! Bongo ! Oh !

 

Mike lâche Zach pour venir aider Susan.

 

Mike : Bongo, non !

 

Susan : Bongo, non !

 

Elle s’assoit sur le fauteuil et tire. Le coup part et la balle passe par la fenêtre et explose la bouteille d’Ida.

 

 

Dans la rue

 

Zach s’enfuit, tandis qu’Ida regarde les étoiles à nouveau.

 

MVO : C’est à ce moment précis qu’Ida ce rendit compte combien les voix du seigneur sont impénétrables. Mais pas particulièrement subtiles.

 

 

GENERIQUE

 

 

Dans la maison de Mary Alice Young – Le jour

 

On voit une photo de Mary Alice, posé sur une table avec une toile d’araignée.

 

MVO : J’étais morte depuis 1 an et bien des choses avaient changé dans Wisteria Lane.

 

Les trois enfants Scavo se passent la balle dans le jardin.

 

MVO : Les enfants avaient appris de nouveaux jeux.

 

Betty Applewhite et son fils, Matthew sont dans le jardin. Ils retirent les panneaux de vente devant la maison.

 

MVO : De nouveaux voisins avaient emménagé.

 

Edie est sur un terrain en travaux où elle fait construire sa maison.

 

MVO : Des maisons avaient été construites.

 

Edie : Je vous l’ai dis deux fois. Okay, Craig, qu’est-ce qu’il y a ? Fais voir.

 

Bree est chez elle, le téléphone posé devant elle et elle regarde la pendule. Il est 8h55.

 

MVO : Et des tragédies s’étaient récemment produites. Dans un des foyers, une veuve se préparait à annoncer le décès de son mari à ses amis. Mais pour se faire, elle attendrait une heure convenable. Et la vie, comme toujours, suivrait son cours.

 

 

A l’hôpital

 

Susan est allongée dans un lit d’hôpital avec un truc dans la bouche. Elle commence à parler, mais c’est incompréhensible.

 

Susan : … d’une brosse à cheveux.

 

Julie : Oui, euh. Ça n’arrangera rien, maman.

 

Mike et un policier entre dans la chambre de Susan.

 

Mike : Susan, l’officier Romslo est venu recueillir ta déposition.

 

Officier Romslo : C’est Zach Young qui vous a fait ça ?

 

Mike : Euh, non, non, non. Elle s’est mordue, elle s’est mordue la lèvre en tombant. C’était un accident.

 

Officier Romslo : D’accord. Très bien. Racontez-moi en détail ce qui s’est passé.

 

Susan : J’étais venu chez Mike pour nourrir son chien.

 

Officier Romslo : Pardon ?

 

Julie : Nourrir le chien.

 

Susan enlève le truc de sa bouche pour que l’officier comprenne.

 

Susan : Oh, et en me retournant, qu’est-ce que je vois ? Zach Young, et c’est Zach avec un h, qui braquait un flingue sur moi.

 

Julie : Le docteur a dit de ne pas les enlever.

 

Mike : Il faut que vous sachiez que Zach a connu des moments pénibles. Il a du mal à gérer ses émotions…

 

Susan : Parce qu’il est cinglé.

 

Mike : N’empêche que je ne crois pas qu’il ait voulu faire de mal à qui que ce soit.

 

Susan : Euh, tu rigoles ? Il attendait que tu rentres à la maison pour te tirer dessus et te tuer.

 

Officier Romslo : C’est ce qui s’est passé à votre retour ? Le gamin vous a tiré dessus ?

 

Mike : En réalité, c’est Susan qui a tiré.

 

Susan : Et, parce que je voulais arracher cette arme des mains de Zach et l’empêcher de te tuer.

 

Elle aperçoit alors du sang sur ses mains.

 

Susan : Oh, oh ! Je saigne.

 

Julie : On peut pas remettre ça à plus tard ? Elle est légèrement déboussolée.

 

Mike : Oui, et je devrais pouvoir vous raconter la suite.

 

Officier Romslo : Je vous remercie. Très bon rétablissement, madame Mayer.

 

Susan : Merci.

 

Mike et l’officier sortent de la chambre. Julie prend un mouchoir et touche les lèvres de Susan mais cela paraît lui faire mal.

 

Susan : Ow, ça fait mal !

 

Julie : Je vais te rapporter des glaçons.

 

Susan : Ok.

 

Julie sort de la chambre.

 

 

Dans les couloirs de l’hôpital

 

Mike et l’officier sont en train de parler. Julie, qui vient de sortir de la chambre, les voit parler et décide de les écouter.

 

Mike : Ah, croyez-moi. Susan était vraiment hors d’elle quand elle a bondi sur lui.

 

Officier Romslo : Si je comprend bien, c’était plus une prise de bec qu’autre chose.

 

Mike : Euh, oui, oui, tout à fait. Est-ce qu’on est obligé de déposer plainte ?

 

Officier Romslo : C’est pas vraiment une obligation… Mais vous devriez quand même y songer. Il avait une arme.

 

Julie retourne chercher les glaçons, choquée par ce qu’elle a entendu. On voit alors la pendule et il est 8h56.

 

 

Dans la maison de Gabrielle

 

Gabrielle termine sa douche et prend une serviette. Elle sort de la douche et aperçoit des pétales de rose sur le sol. Elle les suit et les roses la mènent jusqu’à son lit ou John est installé, buvant une coupe de champagne.

 

Gabrielle : John ! Dis donc, comment t’es entré ici toi ?

 

John : Je sais où vous planquez la clé. Un mimosa ?

 

Il lui offre un verre qu’elle prend.

 

Gabrielle : Non, je suis enceinte, espèce de naze.

 

Elle pousse John sur le lit et pose le verre sur sa table de chevet.

 

John : J’ai préparé le votre à l’eau gazeuse.

 

Gabrielle : As-tu la moindre idée de ce que tu as fait ? Tu sais que ton exploit d’hier à l’audience peut coûter 8 ans de prison à Carlos !

 

John : Oui, je me doutais un peu que vous seriez remontée. Mais une fois que vous vous serez calmée, vous verrez qu’on est enfin seuls. Ça va être génial.

 

Gabrielle commence à désespérer quand tout à coup, elle voit un sac, posé sur le sol.

 

Gabrielle : Tu as apporté tes affaires ?

 

Gabrielle, toujours en serviette, porte le sac de John dans les escaliers tandis que John est après elle.

 

John : Mais il est plus là ! On n’a plus besoin de se cacher maintenant. On peut avoir une vraie relation, vous et moi. C’est carrément l’idéal pour nous trois.

 

Il se met alors devant la porte pour que Gabrielle ne puisse pas l’ouvrir.

 

Gabrielle : Hein ? Pour nous trois ? On peut savoir en quoi c’est bien ça pour Carlos ?

 

John : Mais je parle de mon bébé.

 

Gabrielle : T’en sais rien si c’est ton bébé. J’en sais rien moi-même. Et je ne veux pas le savoir, ça n’a aucune importance.

 

Elle ouvre la porte et jette le sac sur le porche.

 

John : Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous ne m’aimez pas ?

 

Gabrielle : Bon ! Alors avant que tu apprennes à mon mari qu’on était amants, j’avais beaucoup d’affection pour toi. Là, en revanche, je ne suis plus très fan.

 

Elle le pousse dehors et ferme la porte, très en colère. Elle monte les escaliers. Une pendule indique alors qu’il est 8h57.

 

 

Dans la maison de Lynette

 

Lynette arrive dans le salon. Elle pose des affaires sur un meuble.

 

Lynette : Salut.

 

Tom : Salut.

 

Lynette aperçoit ses enfants en train de peindre.

 

Lynette : Oh ! Pourquoi tu les laisses peindre avec les doigts avant le petit-déjeuner ?

 

Tom : Mais c’est moi qui fait le ménage ici, maintenant alors c’est moi qui décide. D’accord ?

 

Lynette : Tu as raison. Je suis désolée.

 

Tom : Ton entretien d’embauche n’est qu’à une heure, non ?

 

Lynette : Oh, j’ai des milliers de choses à faire avant d’y aller. Emprunter un foulard correct à Bree, acheter un rouge à lèvres que je déteste

 

Parker arrive avec un dessin plein de peinture.

 

Parker : Maman ! Maman ! Regarde.

 

Lynette : Ah, non, non, non ! Interdiction de toucher maman. Je t’aime, j’aime ton dessin mais si tu me touches avec tes mains pleines de gouache, je les coupe, compris ? Demi-tour. Va, viens.

 

Tom : Tu as le trac ?

 

Lynette : Qui ça ? Moi ? J’ai pas travaillé depuis 7 ans. Je suis une femme d’un certain âge dans un milieu qui place la jeunesse avant toute chose. Pourquoi tu veux que j’aie le trac ?

 

Tom : T’as de l’expérience. Tu es brillante. Tu vas cartonner à cet entretien d’embauche, hein ?

 

Il s’approche d’elle pour l’embrasser.

 

Lynette : Merci. Oh, non, non ! Je regrette… Tu… Alors…

 

Tom : Hum.

 

Lynette : Merci. Viens.

 

Elle l’embrasse.

 

Lynette : Oh, mon portable !

 

Elle monte les escaliers et la pendule indique 8h58.

 

 

Dans la maison de Bree

 

Bree attend qu’il soit 9h pour téléphoner, toujours le téléphone devant elle. Lorsqu’il sonne enfin neuf heures, elle prend le téléphone et appelle Lynette.

 

Bree : Bonjour Lynette. C’est Bree. Je n’appelle pas trop tôt, j’espère. Hmm ? Oh, bien sur que je te prête ce foulard. Je vais le repasser. Euh, j’ai par ailleurs quelque chose à t’annoncer. Rex est décédé.

 

 

Sur le porche de la maison de Gabrielle

 

Susan a un truc avec des glaçons qu’elle pose sur sa mâchoire.

 

Susan : Je croyais qu’ils devaient l’opérer. Qu’est-ce qui s’est passé ?

 

Gabrielle sert une tasse de café, qu’elle donne à Lynette.

 

Lynette : Il semblerait que son cœur est tout simplement… lâché.

 

Susan : Quel malheur ! On pourra la voir quand Bree ?

 

Lynette : Elle a dit qu’elle nous appellerait. Elle a des tas de choses à régler. L’organisation de l’enterrement, ce genre de choses…

 

Gabrielle aperçoit soudainement Bree au bord de la route à attendre.

 

Gabrielle : Elle a pas l’air super débordée.

 

Les autres se mettent à regarder également. Les trois amies viennent lui parler.

 

Lynette : Hey ! Qu’est-ce que tu fais dehors ?

 

Bree : Oh, et bien j’attends l’arrivée de la mère de Rex. Ce n’est plus qu’une question de seconde.

 

Gabrielle : Nous sommes désolée, chérie.

 

Bree se souvient alors qu’elle a une bouteille de lait de soja dans la main.

 

Bree : Oh ! L’une d’entre vous boit-elle du lait de soja ? J’ai nettoyé le réfrigérateur ce matin et Rex était le seul à en boire. Il est de vendredi dernier. Ce serait idiot de le jeter.

 

Les trois femmes font non de la tête.

 

Bree : Bon, c’est dommage.

 

Elle la met dans la poubelle.

 

Lynette : Oh, ma chérie.

 

Susan : Trésor, tu as le droit de craquer.

 

Bree : Non, non. Il est hors de question que je m’écoute maintenant.

 

Susan : Pourquoi ?

 

Bree : Vous aller vite comprendre.

 

On entend alors un bruit de véhicule. En effet, un taxi arrive à toute allure. Une femme crie par la fenêtre.

 

Phyllis : Bree ! Oh, arrêtez. Arrêtez.

 

Susan : C’est elle la, la…

 

Bree : Oui. C’est la mère de Rex, Phyllis.

 

Elle descend du taxi et se met à pleurer. Elle se dirige vers Bree et la prend dans ses bras.

 

Phyllis : Je n’arrive pas à le croire. On dirait un affreux cauchemar. Ma vie est finie. Ma vie est finie.

 

Les quatre femmes se lancent alors un regard.

 

 

A l’agence

 

Le secrétaire entre dans le bureau de Nina où elle et Lynette sont en entretien. Il apporte quelque chose avant de repartir.

 

Nina : Je constate qu’il y a un trou de 7 ans entre aujourd’hui et vos dernières fonctions. Auriez-vous pris un peu de vacances ?

 

Lynette : J’ai joué mon rôle de maman.

 

Nina : Ah !

 

Lynette : J’aurais préféré que ce soit des vacances.

 

Nina : Fille ou garçon ?

 

Lynette : 1 fille. 1 fille et 3 garçons.

 

Nina : 4 enfants !

 

Lynette : Oui. Oh, bien sur, ils ne seront pas un obstacle dans le travail. Maintenant, c’est mon mari qui s’occupe d’eux à la maison.

 

Nina : J’ai toujours su que je n’arriverais jamais à concilier les deux et c’est pour cette raison que j’ai renoncé à fonder une famille. Je ne voulais surtout pas être ce genre de bonnes femmes qui déchargent sans arrêt sur leurs collègues ce prétexte d’un rendez-vous chez le pédiatre ou d’un spectacle de danse. Voyez-vous, l’idée de déranger les autres me rend totalement malade.

 

Lynette : Sauf votre respect Nina, il n’y aura pas de souci. Je laisserai la maison à la maison.

 

Nina : Vous n’aurez pas le cœur brisé en quittant ces petits visages tristes chaque matin ?

 

Lynette : Ah ! Vous voulez rire ? Ce bureau, c’est le paradis. Des adultes qui parlent de sujet pour adulte. Quel bonheur ! Pas d’hurlement, pas de vomi, de crotte de nez sous la table. Vous verrez, vous devrez me sortir d’ici à grands renforts de cris et de coups de pied. Week-ends, jours fériés, ce sera quand vous voudrez.

 

Nina : D’accord. Ed veut vois voir avant de se décider. Vous allez donc devoir repasser demain après-midi 3h, pour la suite de l’entretien.

 

Lynette : C’est formidable. Merci Nina.

 

Nina : Lynette. Présentez-vous en avance et impressionnez-moi.

 

Lynette : D’accord.

 

 

Dans la maison de Bree

 

Un ours en peluche est posé dans la valise de Phyllis.

 

Danielle : C’est impossible. Papa n’avait pas de nounours.

 

Phyllis : Oh ! Je peux t’assurer que si. Il l’appelait Doolittle. Ton père ne faisait jamais un pas sans son ours en peluche.

 

Bree arrive, un thé à la main.

 

Bree : Voici votre thé, Phyllis.

 

Phyllis sort de son sac une cravate orange.

 

Phyllis : Oh. Oh ! Regardez, Bree. La cravate de son école privée. Celle que Rex portait lorsqu’ils lui ont remis son diplôme. Je trouve qu’il devrait la porter. Je veux dire… pour l’enterrement.

 

Bree : Phyllis, c’est une cravate orange.

 

Phyllis : C’était les couleurs de son école : vert et orange.

 

Andrew et Danielle continue à regarder les affaires dans les sacs de Phyllis.

 

Bree : Et bien, il va être enterré dans un costume bleu marine.

 

Phyllis : Il pourrait très bien porter un autre costume.

 

Bree : J’en doute fort, mais merci beaucoup.

 

Andrew sort de son sac une BD.

 

Andrew : Oh, tu… tu as gardé ses vielles BD.

 

Phyllis : Oh, oui ! Je n’ai rien jeté. Regarde. Tu as vu, j’ai même gardé son magazine cochon qu’il cachait sous son matelas. Il croyait que je n’en savais rien mais… erreur !

 

Andrew regarde le magazine.

 

Andrew : Ouais, ça avait l’air de grave le brancher les gros seins !

 

Phyllis : Oh, oui ! Ce qui explique ma surprise quand il a épousé ta mère.

 

 

Salle de visite en prison

 

Gabrielle rend visite à Carlos, mais ce dernier ne souhaite pas parler.

 

Gabrielle : Bon, tu refuses de me parler. Bien, je n’ai pas besoin qu’on se parle. Ok, oui. J’ai eu une petite aventure. Ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux et je n’en suis pas fière. Mais dans le fond, y a pire. Personne n’est mort. Oh ! Ne joue pas les martyrs, Carlos. Je te signale qu’on est deux dans l’histoire. Combien de fois tu es parti en voyage d’affaires en me laissant toute seule à la maison ? Et, oui ! En théorie, toi aussi tu as été infidèle. Ta maîtresse à toi, c’était ton boulot. Non, d’accord, c’est un peu exagéré. Je suis désolée. Carlos, attends. Reviens ! J’ai envie qu’on reparte à zéro. On va avoir un bébé. C’est pas ce que tu voulais ? Carlos, attends ! Je t’ai dit que j’étais désolée et que je t’aime. Qu’est-ce que tu veux de plus ?

 

Alors qu’il s’apprête à partir, Carlos se retourne.

 

Carlos : Un test de paternité, voilà ce que je veux.

 

 

Chez Betty

 

Betty Applewhite passe le balai quand Bree et Danielle arrive.

 

Bree : Madame Applewhite, bonjour. Je suis Bree Van de Kamp et voici ma fille, Danielle.

 

Betty : Bonjour.

 

Matthew : Bonjour, je suis Matthew.

 

Betty : C’est mon fils.

 

Bree : Enchantée. En tant normal, je serais venue me présenter plus tôt. Malheureusement je viens d’avoir un décès dans ma famille.

 

Danielle : Mon père.

 

Betty : Je suis vraiment désolée.

 

Matthew : Moi aussi, j’ai perdu mon père. Alors, je peux comprendre ce que tu traverses.

 

Danielle : Merci.

 

Bree : Quoiqu’il en soit, et je le regrette, ma visite n’est pas sans arrière pensée. L’organiste de notre église est en vacances et Edie Britt m’a dit que vous aviez été pianiste et…

 

Betty : Oh, je serais vraiment honorée de jouer pour vous et si vous voulez, je vous apporterai des partitions un peu plus tard, comme ça, nous ferons une sélection.

 

Bree : Merci. C’est un poids en moins sur mes épaules. Oh ! C’est pour vous.

 

Elle lui tend un panier de petits gâteaux.

 

Betty : Comme c’est gentil. Bree, nous devons être solidaires entre veuves.

 

Bree : Au revoir.

 

Les deux femmes s’en vont et Betty s’approche de son fils.

 

Betty : Prétendre que ton père est mort, tu ne trouves pas ça un peu morbide ?

 

Matthew : Je pensais que ce serait bien pour notre couverture. Qu’on gagnerait leur sympathie.

 

Betty : Oh, mon chéri. Je sais que tu voulais bien faire. Mais à l’avenir, laisse-moi être le cerveau s'il te plaît.

 

 

Devant la maison de Susan

 

Susan plante un panneau où il est marqué « Dorset Security ».

 

Julie : Depuis quand est-ce qu’on est protégé par Dorset Security ?

 

Susan : On ne l’est pas. C’est juste pour dissuader Zach de revenir. J’ai dit à Mike que je n’avais pas dormi de la nuit. Il m’a donné cette pancarte. Cet homme est d’un grand secours. Tu sais, à l’heure qu’il est, il patrouille avec la police pour retrouver Zach.

 

Julie : C’est vrai ?

 

Susan : Oui. Et bien décidé à l’envoyer derrière les barreaux. Bon, demain à l’école, je compte sur toi pour parler à tout le monde de notre nouveau système de sécurité hors de prix.

 

Julie : Maman, euh…

 

Susan : Tu glisses l’info dans la conversation et tu fais en sorte qu’elle…

 

Julie : Faut que je te dise…

 

Susan : Insiste sur les détecteurs de mouvement surtout.

 

Julie : Maman, stop. Ecoute.

 

Susan : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Julie : Hier, j’ai entendu ce que Mike a dit au flic à l’hôpital. Il veut pas porter plainte contre Zach. Il lui a fait croire que c’est de ta faute ce qui est arrivé.

 

Susan : De ma faute ?

 

 

A l’hôpital

 

Gabrielle arrive et se dirige vers une femme.

 

Gabrielle : Bonjour. Je viens pour un test de paternité.

 

Réceptionniste : Oui, je vais vous donner un rendez-vous pour le prélèvement.

 

La réceptionniste prend son carnet de rendez-vous.

 

Gabrielle : Oh, non, non, non. J’ai pas besoin de faire un test. J’ai… Je veux uniquement rassurer mon mari sur quelque chose qui, pour moi, est une évidence. Alors, si vous pouviez juste me refiler les résultats de quelqu’un d’autre. Je ferais les modif’. J’ai un logiciel de retoucheur d’images.

 

Elle range son carnet de rendez-vous.

 

Gabrielle : Soyez simpa. Vous avez l’air de bien aimer vous amuser. Je suis sure que, vous aussi, vous avez connu des situations scabreuses.

 

Réceptionniste : Ce n’est pas parce que j’ai choisi de m’exprimer que je cautionne, pour autant, tout ce qui est adultère. Désolée.

 

La réceptionniste s’en va, énervée, tandis que Gabrielle est dépitée. Tout à coup, elle aperçoit une femme en train de pleurer. Elle s’approche et s’assoit à côté d’elle.

 

Gabrielle : Résultat du test de paternité ? Je comprends. Je suis dans la même situation.

 

Femme : C’est vrai ?

 

Gabrielle : Hmmm.

 

Femme : Je viens de découvrir que la clinique s’est trompée. Ils m’ont donné l’ovule d’une femme lesbienne. Il aurait du être implanté dans l’utérus de sa compagne et conclusion, maintenant, mon mari flippe parce qu’il croit notre bébé sera homosexuel.

 

Gabrielle : Ok. Nos situations sont légèrement différentes. Mais vous voulez un petit café ? Vous voulez en parler ?

 

Femme : Oui, volontiers. Merci.

 

Gabrielle : De rien. Nous les filles, il faut qu’on se serre les coudes. On aurait tort de laisser un petit bout de papier nous gâcher la vie.

 

Elle prend le bout de papier et le plie.

 

Femme : C’est clair.

 

 

Dans le salon de Bree

 

Le révérend, Bree et Phyllis sont installés dans le salon et parlent de l’enterrement de Rex. Bree sert le café au révérend tandis que Phyllis écrit quelque chose sur une feuille.

 

Révérend : Il est évident que je connaissais Rex depuis des années mais s’agissant de la rédaction de l’éloge funèbre, j’aime que la famille contribue si possible.

 

Bree : Oh. Et bien, comment pouvons-nous y contribuer ?

 

Phyllis : Il veut dire avec des anecdotes, des petites histoires. N’est-ce pas ce à quoi vous songiez, Révérend ?

 

Révérend : Et bien, oui mais avec également…

 

Phyllis : J’ai pensé que vous pourriez avoir besoin d’aide. Je suis donc restée debout toute la nuit. Et j’ai essayé de me rappeler des petites choses, les moments drôles qui révélaient la vraie personnalité de mon fils.

 

Révérend : Mon dieu ! Mais combien de pages avez-vous écrites ?

 

Phyllis : Il y en a 15.

 

Révérend : Faites voir.

 

Alors qu’elle s’apprête à lui donner, Bree lui prend des mains.

 

Phyllis : Vous n’aurez pratiquement rien à écrire, Révérend. De plus, certaines anecdotes sont d’une incroyable drôlerie.

 

Bree : Phyllis, tout ce que vous racontez s’est produit avant que Rex n’entre à l’université.

 

Phyllis : Et alors ?

 

Bree : Ce serait tout de même bien, non ? Que le Révérend consacre une partie de l’éloge funèbre à sa vie après son mariage.

 

Phyllis : Oh, mais oui, bien sur. Le Révérend évoquera aussi cette période de sa vie.

 

Bree : Le Révérend fera plus que les évoquer. C’est sur cette période qu’il mettra l’accent. En fait, j’estime que trois anecdotes sur l’enfance de Rex seront nettement suffisantes.

 

Révérend : Cela me semble équitable.

 

Phyllis : Oh, mais ce qui vous convient, me convient.

 

Révérend : Parfait.

 

Phyllis : Je me suis juste dit que si nous devions mettre l’accent sur une période de la vie de Rex, il valait mieux insister sur celle où il a été le plus heureux.

 

Révérend : Venons-en aux fleurs, à présent. Je sais que la tradition veut que ce soit des lys mais je peux vous avoir des roses blanches à un prix fort raisonnable.

 

Bree : Révérend. Si vous ne la rappelez pas à l’ordre après sa remarque insultante, je vais perdre mon sang-froid.

 

Révérend : Je suis sur que ce n’est pas ce qu’elle a voulu dire.

 

Phyllis : Je savais très exactement ce que je disais.

 

Révérend : Mesdames…

 

Bree : La période la plus heureuse de sa vie n’a jamais été son enfance. Rex aimait être un mari et il aimait être un père.

 

Phyllis : Peut-être qu’il aimait être un père, en effet. Mais, votre mariage, Bree, était un désastre.

 

Bree : Phyllis. Où souhaitez-vous en venir, au juste ?

 

Phyllis : Vous avez rendu les dernières années de la vie de Rex bien misérables. Et maintenant, il est mort. Et, il n’aura plus jamais la chance de connaître le bonheur.

 

Bree : Sachez que vous n’êtes plus invitée à son enterrement.

 

Phyllis : Pardon ?

 

Révérend : Vous n’êtes pas sérieuse ?

 

Bree : Oh que si ! Je vais engager des vigiles. Ces vigiles auront des bâtons et si vous tentez de poser, ne fut-ce qu’un pied dans ce sanctuaire, ils auront pour consigne de vous battre avec les bâtons qu’ils porteront.

 

Révérend : Bree, vous parlez sous le coup du chagrin.

 

Bree : Révérend, si vous ne me soutenez pas, je vous jure que la messe d’enterrement sera célébrée dans une autre église.

 

Révérend : Bree…

 

Bree : Je suis on ne peut plus sérieuse. Je serai tellement mauvaise chrétienne que je vous garantis que vous en aurez le vertige.

 

 

Sur le terrain de travaux de la maison d’Edie

 

Edie boit un café sur le terrain des travaux de sa maison, mais elle le trouve mauvais et le jette à la poubelle. Susan arrive.

 

Edie : Susan ! J’ai appris ce qui s’est passé avec Zach. Comment tu vas ?

 

Susan : Bien. Mike est là ?

 

Edie : A l’intérieur. Oh, c’est dingue ! La peur que tu as dû avoir. Il a quand même envoyé Felicia à l’hôpital.

 

Susan : Oui.

 

Edie : Il t’a frappé avec son flingue ?

 

Susan : Non.

 

Edie : Oh, allez ! Tu peux bien me dire. Il t’a filé des baffes, alors ?

 

Susan : Non.

 

Edie : Qu’il n’y ait pas de malentendu, je suis hyper contente que tu n’es rien. C’est juste que… Quand un type retient quelqu’un en otage, en général, il le malmène.

 

Susan : Ce n’est pas ce qui est arrivé.

 

Edie : Oh. Même pas un petit coup de pied, t’es sûre ?

 

Susan : Edie !

 

Les deux femmes se dirigent vers l’intérieur de la maison. Elles croisent Mike.

 

Edie : T’as de la visite.

 

Mike : Salut, comment ça va ?

 

Susan : Bien. Le bruit court que tu ne veux pas porter plainte contre Zach. Est-ce que c’est vrai ?

 

Mike : Oui.

 

Susan : Waouh ! Je trouve… Je trouve ça troublant.

 

Mike : Si on fait une montagne de cette histoire, il risque de finir en prison.

 

Susan : Mais, ce flingue… Il l’a braqué sur moi. Donc, j’estime que ce serait juste.

 

Mike : J’ai fait de la prison. Il ne le supporterait pas.

 

Susan : On s’en fiche.

 

Mike : Non, pas moi.

 

Susan : Tu devrais plus t’occuper de moi, que de lui. Je suis ta copine. On va vivre ensemble. Tu ne le connais même pas. Zach n’est qu’un voisin.

 

Mike : Je le connais suffisamment pour savoir, qu’au fond, c’est un gentil garçon.

 

Susan : Mike. Souviens-toi qu’il voulait te tuer.

 

Mike : Mais il ne l’a pas fait.

 

Susan : Tu ne m’as jamais demandé pourquoi Zach voulait te descendre. C’est drôle, ça ne t’intéresse pas de savoir ?

 

Mike : Est-ce que c’est important ?

 

Susan : Il a dit que tu avais enlevé son père dans le but de le tuer.

 

Mike : Je n’ai pas tué Paul Young.

 

Susan : J’ai jamais cru que tu l’avais tué. Je veux savoir pourquoi Zach le croit.

 

Mike s’assoit sur les marches du perron.

 

Mike : J’ai trouvé des éléments concrets qui indiquaient que Paul avait tué Deirdre. Elle a eu un enfant, il y a 16 ans. Paul et Mary Alice Young ont enlevé ce bébé. Ils l’ont élevé comme le leur. Deirdre les avait retrouvés à Wisteria Lane. Elle voulait leur reprendre le gamin.

 

Susan : Alors, Paul l’a tué ?

 

Mike : En réalité, c’était Mary Alice.

 

Susan : C’est pas vrai !

 

Edie arrive avec un téléphone à la main.

 

Edie : Mike, ton téléphone sonnait. J’ai pris l’appel, c’est la police.

 

Il prend le téléphone.

 

Mike : Oui, Delfino. Ah bon ? Entendu. Je peux y être dans 20 minutes. Zach est mort. Ils veulent que j’identifie le corps.

 

 

A la morgue

 

Le médecin légiste est à côté d’un corps. Un policier, Mike et Susan entrent dans la pièce.

 

Policier : Merci de vous être déplacé. Vu qu’on est sans nouvelle de son père, on ne savait pas qui d’autre contacter. Bon, vous êtes prêts tous les deux ?

 

Ils font oui de la tête. Le médecin enlève la couverture qu’il a sur le visage et on voit un homme allongé, mais ce n’est pas Zach. Mike est dépité.

 

Susan : Ce n’est pas Zach.

 

Policier : Vous en êtes sûre ?

 

Susan : Il a tenu une arme sous mon nez pendant six heures, je sais quelle tête il a.

 

Elle regarde Mike.

 

Susan : Vous pouvez nous laissez une minute ?

 

Policier : Bien sur.

 

Susan s’approche de lui.

 

Susan : Zach est ton fils, c’est ça ?

 

Mike : Oui. Mon fils. J’en suis pratiquement sur.

 

Susan : Il y a longtemps que tu le sais ?

 

Mike : C’est Paul Young qui me l’a appris. Deirdre est tombé enceinte avant que je sois incarcéré. Elle m’avait dit qu’elle avait avortée. Elle a dû mentir.

 

Susan : Je vois.

 

Mike : Quand j’ai conduit Paul dans le désert, j’étais fou de rage. Je voulais le traiter comme ils avaient traité Deirdre. Sauf que quand il m’a dit que lui et Mary Alice s’étaient occupés de son bébé… de mon bébé, cette rage s’est envolée. Ça m’a empêché de faire un truc stupide.

 

Susan : Waouh. Je vais prendre un taxi pour rentrer.

 

Susan sort de la pièce.

 

 

Dans la maison de Bree

 

Bree est dans la cuisine à nettoyer. Andrew et Danielle viennent le voir.

 

Andrew : Maman ! Grand-mère s’en va. Il faut que tu lui parles maintenant.

 

Bree : C’est hors de question. Si tu avais entendu les horreurs qu’elle m’a dites…

 

Andrew : Je suis sur qu’elle a été salope avec toi, mais elle fait partie de la famille. On assume. C’est notre salope à nous. Laissez-lui dire au revoir à papa.

 

Bree : Elle a mit une énergie folle à me faire souffrir. Je ne veux pas d’elle à l’enterrement.

 

Danielle se met à pleurer.

 

Danielle : Maman, si tu interdis à grand-mère de venir à l’église, jamais je ne te le pardonnerai.

 

Andrew : Est-ce que je t’ai demandé de m’aider ? Tu sais que papa voudrait qu’elle soit là.

 

Bree retire ses gants et va dans l’entrée où elle trouve Phyllis.

 

Bree : Certes, notre mariage était loin d’être un modèle de perfection, mais pendant dix-huit ans, j’ai fait vraiment de mon mieux pour le réussir. A ce titre, j’espère avoir droit à votre respect.

 

Phyllis : Bien sur que vous y avez droit. Et bien sur que je vous respecte aussi.

 

Bree : Mais alors, pourquoi m’avoir dit ces choses horribles ?

 

Phyllis : J’ai sans doute cru qu’il serait plus facile de me mettre en colère contre vous, que d’éprouver de la colère contre Rex. Enfin, où avait-il la tête ? Il m’a abandonnée.

 

Bree : Je souhaite sincèrement que vous veniez à l’enterrement.

 

Phyllis : Oh ! Si vous saviez ce que ça représente pour moi, Bree ! Oh, merci !

 

Phyllis prend Bree dans ses bras et montent les escaliers.

 

Phyllis : Quelqu’un pourrait monter mes bagages ?

 

Bree se retourne et voit une montagne de bagages.

 

 

Dans le maison de Lynette et Tom

 

Lynette porte Penny dans ses bras.

 

Lynette : Oh, faut que j’y aille. Tom ?

 

Tom : Ici.

 

Elle se retourne et le voit allongé par terre.

 

Lynette : Hein ? Qu’est-ce qui se passe ?

 

Tom : Oh, c’est mon dos. Je me le suis vrillé bêtement en suspendant Parker par les pieds.

 

Lynette pose Penny dans son par cet s’approche de Tom.

 

Lynette : D’accord. Bon, donne.

 

Elle lui attrape les pieds et les remonte vers la tête de Tom.

 

Tom : Ouh !!!

 

Lynette : Alors, ça va mieux ?

 

Il fait non de la tête.

 

Tom : Oh, chérie. Tu peux pas repousser ton entretien parce que je sens que je suis incapable de m’occuper de Penny dans cet état.

 

Lynette : Je t’interdis de me faire ça. J’ai pas le temps de passer un coup de fil et j’ai promis à cette femme que jamais je laisserai mes enfants être un obstacle dans le travail.

 

Tom : Ouais, bah alors là, c’est débile comme promesse. Ouh !!!

 

Lynette : Tu te souviens de la fois où tu étais à Tucson et où j’avais plus de 40 de fièvre, mais où j’étais quand même sortie avec les enfants pour Halloween.

 

Tom : Ouh !!! Chérie, ça m’étonnerait que ce soit efficace.

 

Lynette : Tom ! Être mère au foyer, c’est comme être urgentiste. On a zéro jour de repos. Alors, debout ! Debout !

 

Tom : Ok.

 

Il essaie de se relever sans succès.

 

Lynette : Attends. Tu pleures ?

 

Tom : Juste un peu. Je vais m’en sortir. T’as qu’à y aller. Vas-y.

 

Lynette entend Penny pleurer et se retourne vers elle.

 

Lynette : Oh, je te jure !

 

Tom : Montre-leur chérie !

 

Lynette : Oh…

 

 

A l’agence de pub

 

Lynette sort de l’ascenseur, Penny dans les bras et commence à chercher quelqu’un pour surveiller Penny. Elle se retourne et voit le secrétaire qui mange.

 

Secrétaire : Ah, madame Scavo ! Vous pouvez attendre dans le bureau. Ils vont pas tarder.

 

Lynette : Formidable. Ecoutez, euh…

 

Secrétaire : Stu.

 

Lynette : Stu. Apparemment, vous êtes un jeune homme responsable et brillant. Je parie que vous adorez les enfants, pas vrai ?

 

Il regarde Penny, inquiet.

 

 

Dans le bureau de Nina

 

Lynette observe les différents tableaux, trophées présents dans le bureau. Nina entre dans le bureau, suivie de Ed.

 

Nina : Ed Ferrara. Lynette Scavo.

 

Ils se serrent la main.

 

Lynette : Je vous remercie de me recevoir.

 

Ed : Ravi de vous rencontrer. Asseyez-vous.

 

Lynette : Merci.

 

Ed : Nous allons devoir faire vite. Dans cinq minutes, je suis parti. J’ai un avion à prendre. J’ai des places pour les Celtic sur le devant.

 

Il lance un bout de papier dans la poubelle.

 

Ed : Excellent CV. Je vois que vous avez travaillé avec les Donahues. L’année dernière, je leur ai piqué le budget Oslo. Vous avez fait pas mal de conception rédaction, je suppose ?

 

Elle voit Stu jouer avec Penny, puis une femme arrive et il laisse Penny sur le bureau pour discuter avec la jeune femme.

 

Lynette : J’en ai fait. Mais quand je suis partie chez Cenn et Simmons, euh… J’ai décliné des campagnes sur divers supports. Euh… Télé… vision. Euh… Radio. Panneaux d’affichage. Excusez-moi une minute. S'il vous plaît.

 

Lynette sort et se dirige vers Penny.

 

Ed : Qu’est-ce qu’elle nous fait ?

 

Nina : Je n’en ai aucune idée.

 

Lynette : C’est pas possible d’être aussi bête. Non, mais c’est incroyable ! Vous êtes idiot. Voilà ! Oui, alors je vous présente Penny. C’est elle qui me donne mes plus brillantes idées.

 

Nina : Vous avez amené votre bébé à l’entretien ?

 

Lynette : Je ne ferais pas ça tous les jours.

 

Nina : Il y a fort à parier que non.

 

Ed : Nina, c’est bon. Peut-on espérer qu’elle se taise cette demoiselle ?

 

Lynette : Tant que la couche sera sale, rien n’y fera. Accordez-moi deux petites minutes.

 

Ed : Désolé, j’ai mon avion.

 

Elle jette le sac sur Nina et pendant qu’elle parle, elle change la couche de Penny.

 

Lynette : Bon. Dans ce cas, je vais la jouer multifonctions. Voilà comment je vois les choses. Vous dirigez une boîte qui a pleins d’atouts, mais si vous voulez que votre agence passe au niveau supérieur, vous devez vous concentrer sur deux choses. Primo, il va falloir décrocher des prix. Faites un peu d’institutionnelle, soutenez une bonne cause, faut pas lésiner sur les moyens. Parce que, qu’il le reconnaisse ou non, les clients attachent de l’importance à votre collection de trophées. Deuzio, votre site internet, c’est la première chose qu’un client va regarder et ce n’est pas évident de naviguer s’il n’y a pas de plan du site. Il n’a pas été conçu pour les gens qui n’ont pas grandi avec l’informatique. Voilà, et tertio, je n’ai pas de tertio. Oui. Donc, c’est… C’est tout.

 

Ed sourit.

 

Ed : Très bien. Je vous prends.

 

Lynette : Vous êtes sérieux ?

 

Ed : Oui. Vous vous mettrez dans le bureau de l’autre côté du hall. Je me sauve.

 

Lynette : Mais, c’est super !

 

Elle jette la couche qui atterrit sur la vitre, à côté de la poubelle.

 

Lynette : Ok. Il est clair que je vais le ramasser.

 

 

En prison

 

Gabrielle : C’est là, noir sur blanc. C’est marqué. C’est ton enfant.

 

Gabrielle montre le papier.

 

Gabrielle : Bah, pourquoi tu souris pas ?

 

Carlos : Si tu crois que ça suffit.

 

Gabrielle : Tu veux une carte de fête des pères ?

 

Carlos : La seule chose que j’exigeais, c’était la fidélité. Et quand j’avais le dos tourné, tu te faisais sauter par un autre.

 

Gabrielle : La seule chose que je ne voulais pas, c’était un enfant. Et toi, tu as rusé pour que je tombe enceinte.

 

Carlos : C’est différent, Gabrielle.

 

Gabrielle : Oui, t’as raison. C’est carrément pire.

 

Carlos : On est pas franchement des gens bien, tous les deux, hein ?

 

Gabrielle : Non, on peut le dire.

 

Carlos : Oh ! Quand on s’est mariés, j’ai cru que, toi et moi, on serait tellement heureux…

 

Gabrielle : Moi aussi. Regarde le bon côté des choses. On est toujours riches.

 

Carlos : Oui. Oui, c’est vrai, ça.

 

 

Sur le porche de la maison de Mike

 

Mike sort pour prendre le journal. Il commence à le lire, mais Susan, assise à côté, se lève et commence à lui parler.

 

Susan : Je me suis rendue compte que j’avais été plutôt mal élevée à la morgue. Quand tu as dit ce qui en était pour Zach, j’ai tellement flippé que j’ai… Qu’en fait, je ne t’ai pas félicité.

 

Mike : Me féliciter ? Pourquoi ?

 

Susan : Je sais que tu as toujours voulu avoir un enfant. Maintenant, tu en as un.

 

Mike : Merci.

 

Susan : De toute évidence, ça m’a fait un choc. Mais, c’est une bonne nouvelle. Qu’on le veuille ou non.

 

Mike : Je t’écoute. Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Susan : C’est tout à fait naturel que tu vas vouloir, comment dire… Bâtir une relation avec lui et pour ça, il faut du temps. Beaucoup de temps.

 

Mike : Susan.

 

Susan : Et de tous les ados perturbés qui existent dans ce monde, Zach est justement celui que je ne peux pas côtoyer. Ce serait trop risqué aussi pour Julie. Alors… Ce que j’essaie de te dire, c’est que…

 

Mike : On ne peut pas vivre ensemble.

 

Susan : Mais, je suis très heureuse pour toi. Vraiment. Tu as un enfant. C’est une très bonne chose pour toi.

 

Mike : Tu es sûre qu’il n’y a pas un moyen de…

 

Susan : Non. Non, je suis sûre. Je suis désolée. Euh… Au revoir.

 

Susan pleure et s’en va sous le regard de Mike.

 

 

A l’église

 

Betty joue du piano. Le révérend arrive, suivi de Phyllis. Mike est présent. Susan le regarde, malheureuse et Julie tente de la rassurer. Phyllis s’approche de son fils et va s’asseoir. Ouis, c’est au tour de Danielle. Elle regarde l’ours en peluche, à côté du corps. Ensuite, arrivent Andrew et Bree. Bree lèvent les yeux vers son mari et aperçoit a cravate orange, qu’elle regarde avec dégoût. Elle se retourne brutalement vers Phyllis avant d’aller s’asseoir. La musique cesse.

 

Révérend : Nous sommes tous réunis aujourd’hui pour rendre hommage à la vie du docteur Rex Van De Kamp.

Pendant que le révérend parle, Bree s’adresse à Phyllis au sujet de la cravate.

 

Bree : Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?

 

Phyllis : Pardon ?

 

Bree : Lorsque je suis partie, il y a une heure, il avait une cravate chic.

 

Phyllis : Mais, c’est cette cravate-ci que Rex aurait voulu porter. Oh, si vous saviez comme il aimait cette école !

 

Révérend : Mais, quelle que soit la vie qu’il endossait, Rex ne départait jamais de son irrésistible enthousiaste et de son inébranlable détermination. Et tandis que nous pleurons la mort de Rex Van De Kamp, nous remercions le Seigneur parce que notre chagrin n’est pas le chagrin de ceux qui n’ont pas d’espoir, mais celui de ceux qui placent leur confiance en Dieu.

 

Tandis que tout le monde a un sourire aux lèvres d’entendre le discours du révérend, Bree ne peut détacher son regard de la cravate orange. La musique reprend et tout le monde se lève. Le cercueil est maintenant prêt à être fermé. Alors que des gens sont sur le point de le fermer, Bree se met à crier. La musique cesse.

 

Bree : Attendez ! Laissez ce cercueil ouvert !

 

Bree se lève et passe dans l’allée. Tout le monde la regarde avec incompréhension et inquiétude. Bree s’approche de Lynette et Tom.

 

Bree : Donne-moi ta cravate.

 

Tom : Quoi ?

 

Bree : Je t’ai demandé ta cravate.

 

Lynette : Donne-la lui. Donne-la lui.

 

Il enlève sa cravate et la donne à Bree. Celle-ci se dirige vers Rex. Elle lui enlève la cravate orange et lui enfile celle de Tom. Puis, elle le regarde.

 

Bree : Je te trouve magnifique.

 

Le révérend demande à Betty de reprendre la musique. Bree se retourne et s’en va, sous le regard de tout le monde.

 

 

Dans la rue

 

Susan, Lynette, Gabrielle et Bree sont dans la rue et marchent.

 

Susan : Ce serait donc Mary Alice qui aurait tué la mère biologique de Zach pour qu’elle ne puisse pas le leur reprendre.

 

Lynette : Oh, mon Dieu ! Je savais que Mary Alice s’était suicidée à cause d’un truc énorme, mais là, franchement… Vivre avec ça sur la conscience…

 

Gabrielle : C’est bizarre, non, que Paul et Mary Alice aient gardé ce secret toutes ces années et qu’on ne l’ait même pas su.

 

Susan : Non, pas vraiment. Enfin, je veux dire. Qu’est-ce qu’on sait réellement sur nos voisins ? On peut dire s’ils entretiennent bien leur gazon ou s’ils rentrent leur poubelle. Mais quand ils le font, on arrête de se poser des questions sur eux. Oui, parce que si les gens sont bons voisins…

 

Bree : Ça nous est égal de savoir ce qui se passe dans leur foyer.

 

Mary Alice Young Voix Off : Un an s’était écoulé depuis mon suicide.

 

Lynette : Ça fait réfléchir, non ?

 

MVO : Et bien des choses avaient changé dans Wisteria Lane. Il y avait de nouvelles fleurs, de nouvelles maisons et de nouveaux voisins. Des gens près de qui tout le monde aimerait habiter.

 

On voit alors la maison des Applewhite.

 

 

Dans la maison des Applewhite

 

Matthew arrive avec un plateau et entend sa mère jouer du piano.

 

Matthew : Encore un cantique ?

 

Betty : Je sais. C’est ridicule. Mais, d’avoir joué ces chants religieux aujourd’hui à l’enterrement, ça m’a redonné envie. C’est le préféré de ta grand-mère celui-ci. Tu n’as pas oublié le beurre ?

 

Matthew : Je fais ce plateau tous les soirs.

 

Betty : Bien sur. Excuse-moi.

 

Matthew s’assoit et Betty remarque la fleur que Matthew a posé sur le plateau.

 

Betty : Oh, ça alors ! Tu as ajouté une fleur.

 

Matthew : Je me suis dit que ce serait simpa.

 

Betty : Je n’en reviens pas de la chance que j’ai d’avoir un enfant comme toi. Tu as toujours une pensée pour les autres. C’est trop. C’est un petit geste d’attention. Tu t’es dit que personne ne le remarquerait. Et pourtant, tu l’as fait. Ça en dit beaucoup sur ton éducation.

 

Matthew : Euh… Je suppose que t’as assuré.

 

Betty s’approche d’une commode et ouvre un tiroir.

 

Betty : Oh ! Sans doute, oui. Je prends le plateau. Tu prends l’arme.

 

Elle lui tend une arme, qu’il prend et qu’il met dans son pantalon. Ils descendent la cave. Betty, le plateau à la main, et Matthew ouvrent la porte. Betty pose le plateau sur une table et regarde à nouveau la fleur.

 

Betty : Vraiment ! C’est une délicate attention.

 

Ils s’en vont et une main prend le verre afin de boire.

 

FIN

Wisteria Lane – Nighttime
Ida Greenberg comes out her front door holding a paper bag with a bottle hidden inside.


"It was an accepted fact among the residents of Wisteria Lane that Ida Greenberg liked her liquor."

She looks around to see if anyone is looking then drinks from the bottle.


"People had seen her drunk at sewing bees..."

Bree sitting on a couch with various neighbors, Ida included. She hiccups.


"...the Department of Motor Vehicles..."

Lynette standing in line at the DMV. Ida is one person ahead of her. She hiccups.


"...and the first Methodist church."

Edie Britt is sitting in a church pew behind Ida, who burps.


"Ida had tried to quit drinking many times, but she couldn't."

Ida staggers down the street, holding the bottle. She looks up to the sky.


"Then one night in a moment of despair, she challenged God to quench her never-ending thirst."

Ida drinks from the bottle as Mike Delfino’s truck comes around the corner.


"Luckily for Ida, God was listening."

Mike pulls his truck into his driveway. He gets out and opens the front door.



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Mike’s House
Mike enters his house and sees Zach standing there, holding a gun. Susan is sitting at the kitchen table. Bongo, Mike’s dog, begins whining, barking and growling. Zach slowly raises the gun at Mike.


Mike: "Zach, listen to me."
Zach pulls the hammer of the gun back. Susan leaps out of her chair and rushes toward Zach.


Susan: "No!"
Susan knocks Zach over and the gun goes flying. Mike pulls Zach off Susan and pushes him to the wall. Susan rolls away and picks up the gun. She points it toward where Zach is.


Susan: "Not so tough now, are you?"
Bongo continues barking. He runs at Susan and bites her pant leg. He pulls on her jeans.


Susan: "Uh! Ow! Oh! Bongo, no! Bongo! Bongo! Oh!"
Mike turns and sees Bongo biting Susan. He rushes toward Susan and lets Zach go.


Mike: "Bongo, no!"
Mike pulls Bongo off Susan. Susan falls into the chair and the gun she is holding goes off.



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Wisteria Lane - Nighttime
Ida is holding the bottle. The bullet hits the bottle Ida is holding and shatters. Ida stands there holding the broken bottle.



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Mike’s House
In the confusion, Zach runs out of Mike’s house and down the street.



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Wisteria Lane - Nighttime
Ida looks down at the broken bottle then up to the sky.


"It was at that moment it occurred to Ida, God may work in mysterious ways, but he isn't particularly subtle."



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Opening Credits


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Wisteria Lane – Daytime
Inside Mary Alice Young’s house, a picture of her sits on a table, with spiderwebs on it.


"It had been a year since my death, and a lot had changed on Wisteria Lane. Children had learned new games."

Outside young boys shout and play ball.


"New neighbors had moved in."

Mrs. Applegate and her son, Matthew, are in their front yard taking down the real estate signs.


"Old houses had been rebuilt..."

Edie Britt’s house in construction looks almost completed. Edie is outside directing the workman.


Edie: "I told you guys twice. Okay, Craig, what's going on? Let’s see."

"And fresh tragedies had occurred. In one house, a widow was getting ready to tell her friends of her husband's passing."



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Bree’s House
Bree is sitting at the dining room table. In front of her is a small framed painting of her and Rex on their wedding day. Her hand rests patiently on the cordless phone, watching the clock which read 5 minutes to 9:00.


"But until the time was right, she would wait. And life, as it tends to do, would go on."

Bree continues to watch the seconds tick by on the clock.



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Hospital Room
Susan in lying in a hospital gown with cotton in her mouth and swollen lips.


Susan: "I look like hell. I need a hairbrush."
Julie approaches and lightly fluffs her mom’s pillow.


Julie: "Yeah, um, that's not gonna help."
Mike and a police officer enter the room.


Mike: "Susan, Officer Romslo is here for your statement."
The officer looks at Susan’s swollen lips.


Officer Romslo Romslo: "Zach Young do that?"
Mike: "No. Uh, she fell. Bit her lip. It was an accident."
Officer Romslo: "Okay. So, uh, walk me through what happened."
Susan (mumbling): "Well, I went over Mike's to feed the dog."
Officer Romslo: "I'm sorry?"
Julie: "Feed the dog."
Susan removes the bloody cotton from her mouth.


Susan: "Uh, and I turned around, and there was Zach Young - and that's Zach with an "h" - pointing a gun at me."
Julie points to the cotton.


Julie: "The doctor said keep that in."
Susan puts the cotton back in her mouth.


Susan: "Ouch."
Mike: "You gotta understand, Zach's had a tough time. He's got emotional issues—"
Susan: "Yeah, he's crazy!"
Mike: "Still, I don't think he meant to hurt anybody."
Susan: "Uh, hello! Uh, he was waiting there for you to come home so he could kill you."
Officer Romslo: "Is that what happened when you got home? The kid took a shot at you?"
Mike: "Actually, Susan fired the gun."
Susan spits out the cotton.


Susan: "Okay, that's because I was wrestling it away from Zach so that he wouldn't shoot you."
The officer stares at Susan as her mouth begins to bleed again.


Susan: "Oh, God! Oh, there's blood."
Julie: "Could we do this later? She's kind of a mess right now."
Susan: "Yeah."
Mike: "Yeah, I think I can fill in the rest for you."
Officer Romslo: "I'd appreciate it. You feel better, Mrs. Mayer."
Susan: "Thanks."
Officer Romslo and Mike leave the room.


Susan: "Ow! That hurts."
Julie: "I'm gonna get you more ice. "
Susan: "Okay."


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Hospital Hallway
Julie comes out of the room and sees Mike and the officer talking. They don’t see her.


Mike: "No, I'm telling you. Susan really flew off the handle when she jumped the kid."
Julie looks shocked.


Officer Romslo: "So you're saying this was more of a domestic squabble?"
Mike: "Definitely, yeah. Are we required to press charges?"
Officer Romslo: "Well, you're not really required, but it's something you should really consider when a handgun is involved."
They walk out of Julie’s hearing. Julie stares after them, then goes to get ice. The clock on the wall reads 4 minutes to 9:00.



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Gabrielle’s House
Gabrielle gets out of the shower and wraps a towel around herself. She looks on the floor and sees rose petals strewn all over the floor. She follows the petals into her bedroom and finds John laying on her bed, in his boxer shorts, drinking from a champagne flute.


Gabrielle: "John! How did you get in here?"
John: "I know where you keep the key. Mimosa?"
Gabrielle: "No, I'm pregnant, you jackass!"
John: "I made yours with seltzer."
Gabrielle: "Do you have any idea what you've done? That little stunt you pulled yesterday in the courtroom could get Carlos sent away for eight years!"
John: "Yeah, I thought you might be a little mad about that. But once you calm down, you'll see that it's just the two of us. It's gonna be awesome."
Gabrielle sees John's duffle bag on the floor.


Gabrielle: "You brought luggage?"
Gabrielle, still wrapped in a towel, carries the bag down the stairs. John follows her to the front door.


John: "He's gone. We don't have to sneak around anymore. We can have a real relationship. It's what's best for the three of us."
Gabrielle: "The three of us? How exactly does that benefit Carlos?"
John: "I'm talking about my baby."
Gabrielle: "You don't know it's your baby. I don't even know it's your baby. And I don't wanna know 'cause it doesn't matter!"
Gabrielle opens the front door and throws John’s bag outside, grunting.


John: "So what, you don't love me?"
Gabrielle: "Well, up until the point that you told my husband we were having an affair, I was quite fond of you. Since then, not a fan!"
Gabrielle shoves John outside and slams the door. The clock shows 2 minutes to 9:00.



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Lynette’s House
Lynette comes running downstairs, dressed professionally, with a briefcase in her hand.


Lynette: "Hey!"
Tom: "Hey."
The kids are sitting in the living room, finger painting.


Lynette: "Oh, why on earth would you let them finger paint before breakfast?"
Tom: "It's my job to clean that up now, so it's my call, right?"
Lynette pours herself coffee.


Lynette: "You're right. I'm sorry."
Tom: "Hey, I thought the meeting wasn't until one."
Lynette: "Oh, I have a thousand things to do before that. Borrow a decent scarf from Bree, buy a lipstick I don't hate."
Parker runs up to Lynette, holding a picture. His hands are covered in finger paint.


Parker: "Mommy, Mommy, look!"
Lynette quickly backs away.


Lynette: "Aah! No! No! No, nobody touches Mommy, okay? I love you, I love your finger painting, but if you touch me with those messy hands, I will cut them off."
Lynette places her fingertip on Parker’s head and turns him away from her.


Lynette: "Go on. Off. Good."
Tom: "It's okay. A little nervous?"
Lynette: "Who, me? I've been out of work for seven years, I'm a woman of a certain age in a business that values youth above all else. Why should I be nervous?"
Tom: "You are experienced. You are brilliant. You are going to nail this job interview, okay?"
Lynette: "Thank you."
Tom approaches her and leans in for a kiss.


Lynette: "Uh, no. I can't. You're very, so..."
Tom: "Yeah."
Lynette: "Thank you. Here."
Lynette leans over and carefully kisses Tom on the lips.


Lynette: "Oh, my cell phone."
She runs upstairs.
The clock on the counter shows 1 minute to 9:00.



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Bree’s House
Bree is sitting with her hand on the cordless phone, tapping it as she watches the seconds tick to 9:00. The clock chimes 9:00 a.m. Bree picks up the phone and dials.


Bree: "Lynette, hi, it's Bree. I do hope I’m not calling too early. Hmm? Oh, of course you can borrow that scarf. I'll press it for you. Um, I have, uh, some news. Rex died."


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Gabrielle’s Front Porch
Susan, holding an ice bag on her mouth, sits with Lynette and Gabrielle.


Susan: "I thought they were gonna operate. What happened?"
Lynette: "Apparently Rex's heart just gave out."
Susan: "Oh, my god. So when can we see Bree?"
Lynette: "She said she was gonna call. She's got a lot of things to do, planning for the funeral, that sort of thing."
Gabrielle: "She doesn't look that busy to me."
They all turn and see Bree standing by her trash can in the driveway, holding a carton of milk. They walk up to her.


Lynette: "Hi. What are you doing out here?"
Bree: "Oh, I'm just waiting for, uh, Rex's mother. She's gonna be here any second. "
Gabrielle: "Honey, we are so sorry."
Bree: "Oh, do one of you drink soy milk? I was cleaning out the fridge this morning, and Rex is the only one who drinks it. I just bought it on Friday. I'd hate to throw it away."
Lynette, Susan and Gabrielle shake their heads no.


Bree: "What a waste."
Bree puts the milk into the trash can.


Lynette: "Aw, sweetie."
Susan: "Honey, you can let it out."
Bree: "No. No, I can't afford to fall apart right now."
Susan: "Why?"
Bree: "You're about to find out."
A taxi comes squealing around the corner. A woman is sticking her head out the back window, shouting.


Phyllis: "Bree! Oh, stop here. This is the house."
Susan: "Is that…?"
Bree: "Yes, that is Rex's mother."
The woman sobs as she climbs out of the cab and staggers over to where the women are standing.


Phyllis: "I can't believe it. It's like some hideous nightmare. My life is over! My life is over!"
She clings to Bree.

Bree pats her on the back and the ladies stare at Rex’s mother.



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Advertising Agency
A young man carries a plate of food into the office where Lynette is sitting with an interviewer, Nina Fletcher. Phones ring in the background.


Nina: "It appears there's a seven-year gap since your last position. What, did you take some time off?"
Lynette: "I was a stay-at-home mom. I wish it had taken time off."
Nina: "Boy or girl?"
Lynette: "A girl. And three boys."
Nina: "Four kids?"
Lynette: "Yeah, of course, they won't get in the way of the job because my husband's staying home with them from now on."
Nina: "I knew I could never do both jobs justice. That's why I chose not to have a family. I didn't want to be one of those kind of women. You know, sloughing things off onto coworkers because of a pediatrician appointment or a dance recital. I get really neurotic about putting people out."
Lynette: "With all due respect, Nina, won't be an issue. I can leave home at home."
Nina: "And it's not gonna break your heart to leave those sad little faces behind?"
Lynette: "Are you kidding? This office is paradise. Grown-ups talking about grown-up things. No screaming, no vomiting, no boogers under the table. You're gonna have to drag me outta here kicking and screaming - weekends, holidays, whenever."
Nina: "All right, Ed wants to make the final decision. So I will bring you back tomorrow at three for a follow-up."
Lynette: "Well, that, that sounds great. Thank you."
Nina: "Lynette, be early. Show me something."
Lynette: "Okay."


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Bree’s House
Danielle is helping her grandmother unpack her suitcase. Andrew is sitting at the table. Danielle picks up a teddy bear from the suitcase.


Danielle: "No way. Dad did not have a teddy bear."
Phyllis: "He most certainly did. Oh, that was Doolittle. Your father never went anywhere without him."
Bree walks into the room carrying a tea tray.


Bree: "Here's your tea, Phyllis."
Phyllis: "Oh. [picks up an orange tie from the suitcase] Oh! Look, Bree. This was the tie that Rex wore when he graduated from prep school. I think he should wear it. You know, for the funeral?"
Bree: "Phyllis, that's an orange tie."
Phyllis: "Well, those were his school colors: green and orange."
Bree: "Well, um, he's being buried in a blue suit."
Andrew gets up and walks to the suitcase.


Phyllis: "Maybe he could be buried in a different suit."
Bree: "I don't think so, but thank you, though."
Andrew: "You, uh, you kept dad's old comic books?"
Phyllis: "Oh, yes, I kept everything. Look here. I even kept the dirty magazine that he hid under his mattress. He didn't think I knew about it, but I did."
Andrew: "Well, looks like dad was into big breasts."
Phyllis: "Oh, yes. That's why I was surprised when he married your mother."
Bree stares at Phyllis. Phyllis meets Bree's eyes and Bree smiles.



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Jail Visiting Room
Carlos sits back in his chair, not talking to Gabrielle sitting across from him.


Gabrielle: "So you're just not gonna talk to me, is that it? Fine. I don't need to talk. Okay. Yes, I had a little affair. It wasn't the best thing to do, and I'm not proud of it. But it's not the worst thing that could have happened. Nobody died. Oh, don't be such a martyr, Carlos. Okay, it takes two people. How many times did you go off on your little business trips and leave me alone? See, so technically, you cheated, too. It's just your mistress was your work."
Carlos stands up from the table and starts to walk away.


Gabrielle: "No, okay. That was a stretch. I'm sorry. Carlos, wait! Come back. Look, I wanna start over. We're gonna have a baby. Isn't that what you always wanted? Carlos, wait! I said I was sorry and I love you! What more do you want?"
Carlos: "I want a paternity test."


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Betty’s House
Betty Applewhite is sweeping her front porch as Bree and Danielle approach. Bree is holding a basket of cookies.


Bree: "Mrs. Applewhite, hi. I am Bree Van de Kamp, and this is my daughter Danielle."
Betty: "Hello."
Danielle: "Hi."
Matthew: "Hey, I'm Matthew."
Betty: "This is my son."
Bree: "Hi. I would have been over sooner to introduce myself, but I'm afraid there's been a death in my family."
Danielle: "My dad."
Betty: "I’m so sorry."
Matthew: "I lost my dad, too. I know what you must be going through right now."
Danielle: "Thank you."
Bree: "Anyway, I'm afraid that my visit has an ulterior motive. The organist at our church is on vacation, and Edie Britt mentioned that you used to be a concert pianist, and - "
Betty: "I would be honored to play for you. Why don't I bring some sheet music over later and we can plan some selections?"
Bree: "Thank you. That's just a huge weight off my shoulders. [She hands the cookies to Betty] Oh, these are for you."
Betty: "How sweet. Bree, we widows have to stick together."
Bree: "Bye."
Bree and Danielle leave.


Betty: "Pretending your father's dead? Don't you find that a little morbid?"
Matthew: "Well, I just thought it could help our cover story, okay? Just, you know, win 'em over."
Betty: "Oh, sweetie. I know you meant well. But in the future, you leave the cleverness to me."
Betty walks into the house, carrying the cookies.



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Susan’s Front Yard
Susan is pounding a security sign into the grass as Julie approaches.


Julie: "Since when are we protected by Dorset security?"
Susan: "We're not. It's a deterrent in case Zach comes back. I told Mike I didn't sleep last night, so he got me this sign. That guy is so supportive. You know he's out right now in a ride-along with the police searching for Zach?"
Julie: "Really?"
Susan: "Yeah. He's determined to see that kid behind bars. So tomorrow at school, I want you to let everybody know that we got this new, expensive security system."
Julie: "Mom."
Susan: "Just work it into the conversation. You know, put the word out there."
Julie: "I've gotta tell you something."
Susan: "Emphasize the motion detectors."
Julie: "Mom, stop, stop. Listen."
Susan: "What? What is it?"
Julie: "Yesterday I overheard Mike telling that cop that he didn't wanna press charges against Zach. He made the whole thing sound like it was your fault."
Susan: "My fault?"


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Hospital
Gabrielle enters the Prenatal and Neonatal Care Department and approaches the desk. A young lady with multi-colored hair and various face piercings is sitting behind the desk, reading.


Gabrielle: "Hi, uh, I need a paternity test."
Receptionist: "Well, we'll just schedule you for an exam."
Gabrielle: "Oh, no, no. I don't need to take a test. I am just trying to reassure my husband of what I know is true in my heart. So if you could just slip me someone else's test results, I could make my own. I got Photoshop for Christmas. Oh, come on. You look like a fun-loving girl. I am sure you've been in a couple hairy situations of your own."
Receptionist: "Just because I choose to express myself doesn't mean that I condone adultery. Sorry."
The receptionist walks away and Gabrielle turns and sees a young lady sitting down looking at a sheet of paper and crying. Gabrielle walks over to her and sits down.

Gabrielle: "Paternity test results? I know. I'm in the same situation."
Woman: "Really?"
Gabrielle: "Mm-hmm."
Woman: "I just found out the clinic screwed up and gave me an egg that belonged to some lesbian. It was supposed to implanted in her lover, and now my husband's freaking out because he thinks that our baby's gonna be gay!"
Gabrielle: "Okay. We're in slightly different situations. But do you wanna get a cup of coffee and talk about it?"
Woman: "Yeah. That'd be nice. Thanks."
Gabrielle: "Yeah. Us girls have to stick together. We shouldn't let a stupid piece of paper ruin our life."
Gabrielle pulls the paper from the woman's hands.


Woman: "Yeah!"
The woman gets up and walks off. Gabrielle follows, folding the paper neatly.



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Bree’s Living Room
The Reverend, Bree, and Phyllis are sitting. Phyllis takes sheets of paper out of her purse and writes things down.


Reverend: "Obviously, I've known Rex for years, but when it comes to writing a eulogy, I like as much input from the family as possible."
Bree: "Oh. Well, um, what kind of input?"
Phyllis: "Oh, he means anecdotes, little stories. Isn't that what you mean, Reverend?"
Reverend: "Well, yes, but, uh, also-"
Phyllis: "I thought that you might need some help, so last night I stayed up all night and tried to remember funny things and moments that said so much about Rex as a person."
Reverend: "My. How, how many pages do you have there?"
Phyllis: "Fifteen."
Phyllis stands to hand the Reverend the sheets. Bree reaches over and grabs them from Phyllis’ hand. They all sit down. Bree begins reading the sheets.


Phyllis: "Well, you're hardly going to have to write anything at all, Reverend. Some of those anecdotes are just priceless."
Bree: "Phyllis, these are all things that happened to Rex before he went to college."
Phyllis: "So?"
Bree: "Well, don't you think it'd be nice if Reverend devoted part of the eulogy to his life after he was married?"
Phyllis: "Oh, well, yes, of course. The Reverend will mention that part of his life."
Bree: "He's going to do more than mention it. That's the part he'll focus on. In fact, I think three anecdotes from Rex's childhood is more than enough."
She hands the Reverend several of the sheets.


Reverend: "Um, that, that seems fair."
Phyllis: "Well, whatever you think is appropriate."
Reverend: "Fine."
Phyllis: "I just thought if we were going to focus on a time in Rex's life, that we might as well focus on the happiest time."
Reverend: "Let's talk flowers. Now I know lilies are traditional, but I think I can get you a deal on some white roses."
Bree: "Reverend, if you don't call her on that incredibly insensitive comment, I'm gonna lose it."
Reverend: "I'm sure she didn't mean it the way it sounded."
Phyllis: "I knew exactly what I was saying."
Reverend: "Ladies!"
Bree: "The happiest time in Rex's life was not his childhood. He loved being a husband and he loved being a father."
Phyllis: "He may have loved being a father, but your marriage was a disaster."
Bree: "Phyllis, is there something you'd like to say?"
Phyllis: "You made the last years of Rex's life miserable and now he's dead and he'll never have another chance at happiness."
Bree: "You are no longer invited to the funeral."
Phyllis: "What?"
Reverend: "You're not serious?"
Bree: "Oh, yes, I am. I am going to hire security, and those security men are going to have sticks and if you so much as set foot in that sanctuary, they will be instructed to beat you with those sticks"
Reverend: "Bree, this is your grief talking."
Bree: "Reverend, if you don't back me up on this, so help me, I will pull the funeral out of your church."
Reverend: "Bree!"
Bree: "I am not kidding. I will go nondenominational so fast, it will make your head spin."
Bree smiles at Phyllis and walks out of the room.



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Edie’s Construction Site
Edie is drinking coffee as Susan approaches.


Edie: "Ugh. [she throws the cup away] Susan! I heard what happened with Zach. How are you doing?"
Susan: "Fine. Is Mike here?"
Edie: "Inside. Jeez. You must have been terrified. I mean, he put poor Felicia in the hospital. Did he pistol whip you?"
Susan: "No."
Edie: "Oh, come on. You can tell me. Did he slap you around?"
Susan: "No."
Edie: "Well, don't get me wrong. I'm, I'm thrilled that you're okay. It's just that when someone holds someone else hostage, they usually rough 'em up a little."
Susan: "It wasn't like that."
Edie: "Oh. Not even a little kicking?"
Susan: "Edie!"
Edie walks toward the house and passes Mike coming out.


Edie: "Someone to see you."
Mike: "Well, hey, how's it goin'?"
Susan: "Good. There's a rumor going around that you don't wanna press charges against Zach. Is that true?"
Mike: "Yeah."
Susan: "Wow. Um, I find that confusing."
Mike: "Look, if we make a big deal out of this, he could end up going to prison."
Susan: "He held a gun to my face, so I'm thinking, good."
Mike: "I've been to prison. He couldn't handle it."
Susan: "Who cares?"
Mike: "I care."
Susan: "Well, you should care more about me. I'm your girlfriend. We're moving in together. He's just a neighbor. You don't even know Zach."
Mike: "I know enough about him to know that deep down, he's a good kid."
Susan: "Mike, he wanted to kill you."
Mike: "But he didn't."
Susan: "You never asked me why Zach wanted to shoot you. Aren't you curious?"
Mike: "Does it matter?"
Susan: "Zach said you kidnapped his father so you could kill him."
Mike: "I didn't kill Paul Young."
Susan: "I didn't think you did. Now tell me why Zach does."
Mike: "I found some evidence that suggested that Paul murdered Deirdre. Sixteen years ago, Deirdre had a baby, and Paul and Mary Alice Young kidnapped him and raised him as their own. Deirdre tracked him down here to Wisteria Lane and demanded her baby back."
Susan: "So Paul killed her?"
Mike: "Actually, it was Mary Alice."
Susan: "Oh, my God."
Edie comes out of the house and hands Mike his cell phone.


Edie: "Mike? I answered your phone. It’s the police."
Mike: "Yeah. Delfino. You did? Okay, I can be there in 20 minutes. [he hangs up] Zach's dead. They want me to come identify the body."


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Morgue
Mike and Susan approach a covered body.


Officer Romslo: "Thanks for coming down. Since the kid's father is missing, we didn't know who else to call. So, you folks ready?"
Mike nods. A medical examiner lifts the covering over the body. A blond teenager with spiked hair lies on the table. Mike walks away from the table.


Susan: "That's not Zach."
Officer Romslo: "You're sure?"
Susan: "He had a gun in my face for six hours. I know what he looks like."
Susan turns and looks over at Mike.

Susan: "Can you give us a minute?"
Officer Romslo: "Sure."
Susan walks over to Mike.


Susan: "Zach is your son, isn't he?"
Mike: "Yeah. I'm pretty sure."
Susan: "How long have you known?"
Mike: "Paul Young told me. Deirdre got pregnant before I went to jail and, um, told me she had an abortion. Guess she lied."
Susan: "I see."
Mike: "When I took Paul out to the desert, and I was so angry, I just wanted to hurt him the way they hurt Deirdre. But then when he told me that he and Mary Alice had taken care of Deirdre's baby, my baby, that rage just went away. Kept me from doing something really stupid."
Susan: "Wow. I'm gonna take a cab home, okay?"
Susan leaves.



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Bree’s House
Bree is cleaning the kitchen counter.


Andrew: "Mom, Grandma's leaving, all right? You have to talk to her."
Bree: "No, I don't. If you heard the things that she said to me-"
Andrew: "Look, I'm sure she was a real bitch, okay? But she's family. That makes her our bitch. Let her say good-bye to dad."
Bree: "She went out of her way to be cruel to me. I don't want her at the funeral."
Danielle (crying): "Mom, if you don't let Grandma come, I will never forgive you."
Andrew: "Did I ask for your help? You know dad would want her there."
Bree removes her cleaning gloves and walks into the front hall where Phyllis is standing by her bags.


Bree: "It's true Rex and I did not have the perfect marriage, but for eighteen years I tried my very best, and for that I am entitled to your respect."
Phyllis: "Of course you are. Of course I respect you."
Bree: "Well, then why did you say those things to me?"
Phyllis: "I guess I thought it would be easier to be angry at you than to be angry with Rex. I mean, what was he thinking, leaving me?"
She begins to cry and Bree hugs her.


Bree: "I do want you to come to the funeral."
Phyllis: "Oh, you don't know what that means to me, Bree. Thank you."
She begins walking up the stairs, then stops and turns back to Bree.


Phyllis: "Someone should get my luggage."


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Lynette’s House
Lynette is in a black suit carrying her briefcase and Penny.


Lynette: "Okay, let's get outta here. Tom?"
Tom: "Yeah?"
She turns and sees Tom lying on the floor.


Lynette: "What's the matter?"
Tom: "My back - I threw it out. I was holding Parker upside down."
Lynette puts Penny into the playpen and grabs Tom’s feet.


Lynette: "Okay. Come on. Give me your feet."
Lynette pushes his feet toward his body. A cracking noise is heard and Tom groans.


Lynette: "How's that? Is that better?"
Tom: "Honey, can you push the interview? Because I don't think I'm gonna be able to take care of Penny like this."
Lynette: "Don't do this to me. I don't have time to make a phone call, and I promised that woman I would not let the kids interfere with this job."
Tom: "But that was a stupid promise."
Lynette pushes Tom’s legs toward his body again and he grunts.


Lynette: "Remember that time when you were away in Tucson, and I had a 104 fever, but I still managed to take the kids trick-or-treating?"
Tom: "Honey, I don't think that's helping."
Lynette: "Tom, being a mom is like being an E.R. doctor. There are no days off, so get up! Get up!"
Tom: "Okay."
He tries to stand, but can’t move.


Lynette: "Jeez, are you crying?"
Tom: "Just a little. I'll be fine. You just go. Just go."
Lynette: "Oh, for god sakes!"
Lynette picks up Penny and the diaper bag.


Tom: "Give 'em hell, honey!"
Lynette: "You!"
Lynette leaves, carrying Penny.



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Advertising Agency
Lynette rushes into the office, carrying Penny. A male secretary is at the font desk.


Secretary: "Hi, Mrs. Scavo. You can wait inside. They'll be right in."
Lynette: "Great. Listen, uh..."
Secretary: "Stu."
Lynette: "Stu. You look like a bright, uh, responsible young man, and I bet you just love kids. Am I right?"
Stu stares at Penny.



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Nina's Office
Lynette waits in Nina's office. Nina and Ed enter.


Lynette: "Ah."
Nina: "Oh. Ed Ferrara, Lynette Scavo."
Lynette: "Thanks so much for having me in."
Ed: "Nice to meet you. Please, sit."
Lynette: "Thank you."
Ed: "We're gonna have to make this quick. I gotta leave in five to catch a plane. I got Celtic tickets on the floor."
Ed crumples up some paper and tosses it toward a little basketball net over the trash can. He makes the shot.


Ed: "It's a great résumé. I see you worked with the Donahues. You know, I snaked the Oslo candy account from 'em last year. [He tosses another crumpled paper and the basketball net and makes it.] So you've done a lot of copy work?"
Lynette: "I have. But when I moved over to Cenn and Simmons…"
Lynette can see Stu holding Penny up in the air.


Lynette: "…um, I got to do a broader range of campaigns."
She sees Stu lay Penny down on the edge of the desk as he goes over to talk to a pretty young lady.


Lynette: "Um...T... uh, V...and...uh... radio...uh, billboards."
She sees Penny crying.


Lynette: "Could you excuse me for a minute?"
Lynette runs out to the outer office.


Ed: "What's going on?"
Nina: "I have no idea."
Lynette picks up Penny.


Lynette: "Stu, you are an idiot. You're an idiot, an absolute idiot."
She rushes back into Nina’s office, carrying Penny.


Lynette: "Hi. Guys, I'd like you to meet Penny. She gives me all my best ideas."
Nina: "You brought your baby to the interview?"
Lynette: "It won't be an ongoing thing."
Nina: "You bet it won't."
Ed: "Nina, it's fine. Any chance we can get that little lady to be quiet?"
Lynette: "Not until I change her diaper. Could you just give me two minutes?"
Ed: "Sorry. Plane."
Lynette: "Well, then watch me multitask."
She throws the diaper bag at Nina and lays Penny on the sofa and continues talking while removing Penny’s dirty diaper.


Lynette: "Here's how I see it. You guys run a really good shop, but if you want your agency to go to the next level, you have to focus on two things. First, you've gotta win some awards. Do some P.S.A.s, pro bono stuff, whatever it takes, because whether they admit it or not, clients care about what's in your trophy case. Two, your web site. It's the first thing a client's gonna look at, and it's hard to navigate. There's no site map. It just wasn't built for people who grew up without computers. There. And third, I don't have a third. Yeah, so that's it."
Ed: "Okay, you're in."
Lynette: "Seriously?"
Ed: "Yeah. Take the office across the hall. I gotta run."
Ed leaves the office. Nina looks shocked.


Lynette: "Well, all right!"
Lynette tosses the dirty diaper toward the basketball net. The diaper hits the glass wall above it and falls on the rug.


Lynette: "Okay, obviously, I'm gonna clean that up."


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Jail Visiting Room
Gabrielle hands Carlos a piece of paper labeled "DNA Testing."


Gabrielle: "Here it is in black and white. It's your kid. What? Why aren't you smiling?"
Carlos: "It's not enough."
Gabrielle: "What, you want a father's day card?"
Carlos: "You knew the one thing that I demanded was fidelity, and you still went out and screwed around behind my back."
Gabrielle: "You knew the one thing I didn't want was a child, and you still tricked me into getting pregnant!"
Carlos: "It's not the same thing."
Gabrielle: "Damn straight. What you did was worse."
Carlos: "We're not very nice people, are we?"
Gabrielle: "No, we're not."
Carlos: "Oh, when we got married, I thought we were gonna be so happy."
Gabrielle: "Me too. Look on the bright side. At least we're still rich."
Carlos: "Thank god for that."


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Mike’s House
Mike comes out his door for his newspaper. Susan is sitting there and startles him.


Susan: "So it occurred to me that I was really rude at the morgue. When you told me about Zach, I was so busy freaking out, I never actually congratulated you."
Mike: "Congratulated me?"
Susan: "I know how much you've always wanted a child, and now you have one."
Mike: "Thanks."
Susan: "Obviously, um, it was quite a shock, but it's good news any way you slice it."
Susan stands up and approaches Mike. He can see that she's crying.


Mike: "What's wrong?"
Susan: "So naturally you'll be wanting to have a relationship with him, and that, that takes time, a lot of time."
Mike: "Susan."
Susan: "And out of all the mixed-up teenagers in the world, Zach is just the one kid that I can't be around. I can't have Julie around him. So, um, what I'm trying to say is..."
Mike: "We can't move in together."
Susan: "But I am so happy for you. Really, you have a child, and that is good for you."
Mike: "Isn't there any way?"
Susan: "No. No, I’m so sorry. I'll, I'll, um, I'll see you around."
Susan rushes away as Mike watches her leave.



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Church
Betty plays the organ as the Reverend leads the Van De Kamps in. Phyllis looks down at Rex in the open coffin and smiles. Danielle approaches and sees the teddy bear in the coffin with Rex. Andrew looks into the coffin, then walks to his seat. Bree approaches. She looks and sees that Rex is wearing the orange tie. She looks at Phyllis. Bree walks over to the pew and sits down. Betty stops playing the organ.


Reverend: "Today we've come together to celebrate the life of Dr. Rex Van de Kamp."
Bree stares at Rex lying in the coffin.


Bree (to Phyllis): "What is he wearing?"
Phyllis: "What?"
Reverend: "A life filled with love and laughter and most importantly….."
Bree: "I left him an hour ago, and he was wearing Ralph Lauren."
Phyllis: "But it's what Rex would have wanted. He loved that prep school."
Reverend: "But whichever coat he was wearing, Rex always brought an irresistible enthusiasm and a single-minded determination to..."
Later in the service, the Reverend is still talking.


Reverend: "So as we mourn the passing of Rex Van de Kamp, we give thanks to God, for we do not grieve as those who have no hope but as those who place their trust in God."
Bree stares at the coffin. Betty begins playing a hymn. Everyone stands. Two men begin covering Rex in the coffin and lowering the lid. Bree jumps up.


Bree: "Wait!"
The organ stops abruptly.


Bree: "Do not close that coffin."
Bree walks slowly down the aisle of the church, glancing down each pew. She stops at Lynette and Tom.


Bree: "Give me your tie."
Tom: "What?"
Bree: "Give me your tie!"
Lynette: "Give it to her! Give it to her!"
Tom removes his tie quickly and hands it to Bree. Bree walks back to the coffin with it. Everyone stares. Bree uncovers Rex, removes the orange tie, lifts Rex up, and puts Tom’s tie on Rex. She lays Rex back down, and ties the tie.


Bree: "You look magnificent."
The Reverend signals at Betty. Betty begins playing and Bree walks out of the church into the sunlight.



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Wisteria Lane - Daytime
Susan, Lynette, Bree and Gabrielle are walking home together.


Susan: "So it looks like Mary Alice killed Zach's birth mother in order to keep her from taking Zach away."
Lynette: "Oh, my god. I mean, I knew Mary Alice had killed herself over something big, but wow. Can you imagine living with that guilt?"
Gabrielle: "Isn't it bizarre that Paul and Mary Alice had this secret all those years, and we didn't even know about it?"
Susan: "No, not really. I mean, what do we actually know about our neighbors? I mean, we can tell if they keep their lawns nice or they take their trash cans in, but when they do those things, we stop asking questions 'cause if people are good neighbors..."
Bree: "...we don't really care what happens behind closed doors."
As they walk by the Applewhite house, piano music is heard.


"It had been one year since my suicide…"


Lynette: "Makes you wonder, doesn't it?"

"And a lot had changed on Wisteria Lane. There were new flowers, new houses and new neighbors, the kind anyone would want living right next door."



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Betty’s House
Betty is playing the piano. Matthew enters the room, holding a tray with food on it.


Matthew: "Is that another hymn?"
Betty: "I know. It's silly, but playing those songs today at the funeral just got me in the mood. This is your grandmother's favorite. Did you remember butter?"
Matthew: "I make up this tray every night."
Betty: "Of course you do. I'm sorry. Oh, look you added a flower."
Matthew: "Thought it'd be nice."
Betty: "How'd I get so lucky to have a child like you? You really do try to think about others. That flower is a small act of kindness you thought no one would notice, and yet you did it anyway. Says a lot about how you were raised."
Matthew: "Well, I guess you did your job."
Betty: "I guess so. I'll get the tray. You take the gun."
She hands a revolver to Matthew and picks up the tray. They walk to the basement. Matthew tucks the gun in his back waistband. They go downstairs. Betty steps aside as Matthew unlocks a padlocked door. Betty enters a room and places the tray on a table. She turns the tray around as though facing it toward someone. She walks to the door and looks back at the rose on the tray.


Betty: "It really is a lovely gesture."
She walks out of the room and Matthew relocks the door. A hand reaches for the glass on the tray. A thick leather strap is wrapped around the wrist.


~ The End ~

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