On voit Marie-Alice dans son cercueil.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Après ma mort je me suis débarrassée petit à petit de tout ce qui ne me servait plus à rien, mes désirs, mes croyances, mes ambitions, mes doutes, toute trace d'humanité fût désintégrée.
On voit alors le cercueil qui entre dans le four pour l'incinération.
VOIX OFF MARIE-ALICE: J'ai découvert que sur la route de l'éternité, il valait mieux voyager léger. En fait je ne me sens accrochée qu'à une seule chose: ma mémoire. C'est incroyable de regarder le monde que j'ai laissé. Je me souviens de tout. De chaque détails. Mon amie Bree Van de Kamp.
On voit Bree dans son lit à tripoter sa bague de fiançailles.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Je me souviens de son sourire serein et confiant.
Lors d'un dîner, Bree arrive un grand sourire aux lèvres un plat à la main.
VOIX OFF MARIE-ALICE: La douce élégance de ses mains.
Bree, toujours lors d'un dîner fait flamber un dessert.
VOIX OFF MARIE-ALICE: La chaleur raffinée de sa voix.
Bree dit au revoir à Marie-Alice.
BREE: Au Revoir.
REX: Au Revoir.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Mais ce dont je me souvient le plus chez Bree...
Bree referme la porte et se retourne vers Rex qui est en train de partir.
BREE: Rex, c'était formidable non?
VOIX OFF MARIE-ALICE: C'est de cette pointe d'angoisse dans son regard.
Rex ne répond pas.
De nouveau dans la chambre de Bree.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Bree avait commencé à réaliser que son univers tombait en ruine et pour une femme qui détestait perdre pied c'était insupportable.
Bree regarde l'heure et se lève, elle descend en bas où Rex dort sur le canapé-lit.
BREE: Rex. Rex, il faut que tu montes.
REX: Il fait pas encore jour.
BREE: Dépêche-toi, je t'en prie si les enfants te voient dormir en bas ils vont commencer à poser des questions.
REX: Mmh, qu'il en posent des questions je m'en fous maintenant.
BREE: Moi ça me gênerait. Ils n'ont pas à souffrir de nos problèmes conjugaux pendant que nous réglons tout cela il faut au moins tenter de sauver les apparences.
REX: Mooh, oui les apparences. J'oublie tout le temps les apparences.
BREE: Oh Rex, tu as l'air tellement fatigué.
REX: Bah, j'ai pas dormi, ce truc là est tellement inconfortable. Oooh!
BREE: Eh bien, pourquoi ne reviens-tu pas dormir dans le lit avec moi?
REX: Nous suivons une thérapie conjugale, je crains que ça complique les choses.
BREE: C'est surtout que... tu me manques.
REX: Je sais que je te manque. Si je ne retrouve pas très vite le sommeil, je serais tellement épuisé que je serai forcé de retourner en haut.
Rex remonte et Bree prend une grosse paire de ciseaux pointus dans le tiroir de la table.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Oui Bree avait peur de beaucoup de choses, mais s'il y avait une chose qui ne l'effrayait pas...
Bree remonte le matelas et coupe les lattes en fer qu'elles remontent de manière à piquer qui compte s'allonger dessus.
VOIX OFF MARIE-ALICE: C'était les défis.
Générique
VOIX OFF MARIE-ALICE: La journée débutait comme chaque matin dans Wisteria Lane avec une tasse de café et le journal du jour.
On voit Lynette dans sa cuisine en train de lire le journal et les 3 garçons jouer autour d'elle.
LYNETTE: Attendez, j'en ai pour une seconde.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Et tandis que Lynette lisait la rubrique de l'économie. Que Gabrielle étudiait les collections d'automne.
Gabrielle est à table en train de lire le journal, une tasse à la main et sa femme de ménage qui lui sert du café.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Et que Bree cherchait des idées de décoration...
Bree est à table lit le journal puis arrange des fleurs qui sont dans un vase.
VOIX OFF MARIE-ALICE: Susan scrutait la une et aperçut quelque chose qui capta son attention.
Chez Susan, Julie et Susan sont à table en train de prendre leur petit-déjeuner, Susan lit le journal et Julie lui essuie la bouche quand Susan semble voir quelque chose d'important. C'est la date le 15 Octobre 2004. Susan se lève et regarde le calendrier à la date et il est écrit "Dîner Marie-Alice".
SUSAN: Dîner Marie-Alice.
Susan va chez Lynette et tape à la porte.
Flash-Back
Susan frappe à une porte et Marie-Alice ouvre la porte.
MARIE-ALICE: Oh, t'en a mis du temps.
SUSAN: J'arrive chargée, accueille moi comme il se doit, hinhin.
Susan montre des paquets de chips et entre. Toutes les filles sont à table à jouer au poker.
BREE: Lynette, ces cartes sont toutes collantes.
LYNETTE: Je le sais, Preston a utilisé le trois de carreau pour se servir dans le pot de confiture.
GABRIELLE: Estimons-nous heureuses, il nous reste au moins 49 cartes pour jouer.
LYNETTE: Hin.
SUSAN: Salut! Désolé d'arriver en retard.
LYNETTE: Salut.
GABRIELLE: Salut.
MARIE-ALICE: Susan, je disais aux filles que j'organiserais bien un petit dîner.
SUSAN: C'est vrai?
MARIE-ALICE: Oui, on habite dans cette rue depuis un bout de temps et on a jamais rien fait en commun.
BREE: J'ai dit que c'est une bonne idée.
MARIE-ALICE: Paul n'a jamais aimé recevoir du monde mais ça m'est égal, je veux le faire.
SUSAN: C'est pour quand cette petite sauterie?
MARIE-ALICE: Disons dans un mois ce serait très bien. Le 16 ça vous va?
SUSAN: Mouais
LYNETTE: Ouais, parfait.
GABRIELLE: Ouais.
BREE: Qu'est ce qu'on peut apporter?
MARIE-ALICE: Oh rien, rien. Ce sera ma fête. Ça fait longtemps que je veux vous avoir toutes à dîner.
SUSAN: Hmmmh.
MARIE-ALICE: Chui contente que ça puisse se faire! On va bien s'amuser.
Fin du flash-back.
Lynette ouvre la porte.
LYNETTE: Susan.
Susan lui montre un post-it avec marqué la date du dîner.
LYNETTE: Je sais. Son dîner.
Les filles sont toutes regroupées devant chez Lynette.
SUSAN: Comment c'est possible qu'on ait toutes oublié ce dîner?
LYNETTE: On n'a pas vraiment oublié, c'est qu'en général quand la copine qui invite meurt la fête est annulée.
BREE: Lynette!
LYNETTE: Non non, je débloque pas, je dis la vérité.
GABRIELLE: Marie-Alice s'en faisait une joie! C'est triste.
SUSAN: On devrait quand même le faire.
BREE: Tu es sincère? Ce ne serait pas une maladresse?
SUSAN: Non! Ça serait rendre hommage à Marie-Alice, c'était si important pour elle.
GABRIELLE: Une bonne soirée ça ne se refuse pas!
BREE: Bon d'accord, ça tombe bien je me suis offert une nouvelle vaisselle que je rêve d'utiliser!
SUSAN: Lynette?
LYNETTE: Je viens.
BREE: Je ferais des côtes d'agneaux braisés.
LYNETTE: Je viens quand même.
Gabrielle et Susan sourient.
BREE: Alors combien serons-nous?
GABRIELLE: Sept. Trois couples et Susan, je ne me trompe pas?
SUSAN: Non hélas, tu ne te trompes pas.
Gabrielle rigole.
BREE: Y'a t-il une personne que tu aimerais inviter?
A ce moment Mike qui fait son jogging arrive en courant. Il s'arrête, Susan lui fait un signe de la main et Mike lui rend son salut. Puis il repart en courant.
SUSAN: J'ai ma petite idée.
Gabrielle et Susan rigolent.
Chez les Solis.
CARLOS: Une réception? Hinhin, chérie. Je risque de rentrer tard, le contrat d'Imann se présente mal.
GABRIELLE: Non! Tu avais promis d'être à la maison tous les soirs cette semaine.
CARLOS: Je vais essayer mais je peux rien te garantir.
Gabrielle soupire.
CARLOS: Les affaires sont les affaires.
GABRIELLE: Dis le prince charmant chevauchant sous le soleil couchant. Le cinéma c'est de la publicité mensongère.
CARLOS: Tu sais ce qui ne va pas? Tu es trop tendue, vas chez l'esthéticienne, fais les boutiques. Trouve un moyen de te détendre!
Carlos part. Gabrielle prend alors le téléphone et appelle John qui est au lycée.
JOHN: Allô?
GABRIELLE: Où tu es?
JOHN: Hhinn... En cours de math.
GABRIELLE: Tu seras libre à quatre heures?
JOHN: Hooh, c'est pas sur j'ai entraînement après les cours.
GABRIELLE: Bon, viens me voir dès que tu pourras, mon mari dis que j'ai besoin de me détendre.
JOHN: Vous... Vous voulez que je garde mes affaires de gym, comme l'autre fois?
GABRIELLE: Si possible, merci.
Chez les Scavo.
TOM: Une réception?
LYNETTE: Oui, on va s'amuser c'est Bree qui cuisine, tout le monde vient.
TOM: Oh, j'ai pas déballé mes affaires là, j'arrive à peine chérie je... j'ai besoin d'être tranquille, de rien faire pendant quelques jours.
LYNETTE: Oooh! Tom! Y Aura à boire, y aura un bon buffet entre adultes, y aura pas un seul enfant et y aura de la belle vaisselle, tu te souviens? De le belle vaisselle.
Tom sort un appareil photo.
TOM: Oui chérie tu pourrais me déposer ça pour moi?
Lynette prend l'appareil.
LYNETTE: T'as entendu ce que je viens de dire?
TOM: Oh excuse-moi, chuis complètement vanné. Pfouu trois villes en six jours ma tête va exploser, chuis pas en forme pour sortir dîner.
LYNETTE: J'ai déjà appelé la baby-sitter.
TOM: Eh bah annule.
LYNETTE: Aaah!
TOM: Oh s'il te plaît je, je rêve de rester ici demain soir, on va se trouver une bonne bouteille de vin hein? On va se louer une cassette vidéo, je... je veux un tête-à-tête avec ma petite princesse.
Tom embrasse Lynette.
TOM: Voila.
LYNETTE: Et moi qui me faisait une joie de passer une soirée dehors.
TOM: Mais je sais bien mon ange, je suis vraiment désolé mais... je suis crevé! Attends tu te souviens de ce que c'est que de travailler soixante heures par semaine? Tsss.
Chez les Van de Kamp.
REX: Une réception? Il faut vraiment que je vienne?
BREE: Dans la mesure où c'est nous qui recevons ce serait l'idéal. Et à ce propos, tu ne boiras pas d'alcool ce soir là.
REX: Ah oui, pourquoi?
BREE: Parce que lorsque tu bois, ta langue se délie. Personne ne doit savoir que l'on voit le Docteur Goldfine.
REX: Si tu passais autant de temps à résoudre nos problèmes qu'à les dissimuler...
BREE: Pas une goutte compris?
REX: Tu veux que je te dise? C'est complètement ridicule, aller inventer qu'on prends des cours de tennis c'est...
BREE: Oui c'est pour des infirmières qui pourraient se demander pourquoi tu disparais trois fois par semaine. Les cours de tennis c'est plausible comme alibi.
REX: Euh, à propos. Nos cours de tennis, ça se passe bien?
BREE: Mon revers est nettement meilleur mais ton service c'est pas encore tout à fait ça.
REX: Bien sur.
Devant chez Susan. Susan parle avec Karl qui est venu chercher Julie avec Brandie.
KARL: Une réception?
SUSAN: C'est demain soir, alors si tu pouvais garder Julie un jour de plus.
KARL: D'accord mais pas plus, Brandie et moi on part dimanche pour une semaine à la cabane.
SUSAN: Quelle cabane?
KARL: Brandie rêvait d'un endroit où on soit tranquilles. On a signé hier.
SUSAN: Tu t'achètes une maison de campagne mais t'as pas les moyens de payer la pension alimentaire?
KARL: Le chèque est déjà parti.
Susan ouvre sa boîte aux lettres qui est vide.
SUSAN: Non toujours rien.
Julie arrive.
JULIE: J'ai trouvé mon appareil dentaire. Je suis prête. Arrêtez de vous disputer.
SUSAN: Nous sommes aussi agréables que possible l'un envers l'autre.
JULIE: C'est ce que je dis: arrêtez de vous disputer!
Julie dit au revoir à Susan. Brandie tente de lancer sa canette dans la poubelle mais celle-ci tombe à côté sur la pelouse.
SUSAN: Hiin. Excusez-moi Brandie... vous ramassez.
BRANDIE: Oooeuh... Bien sur.
KARL: Attends. Susan elle est à tes pieds ramasse-la.
JULIE: Aaahin, je pourrais mais c'est elle qui l'a lancée.
KARL: Ca va, fais pas ta susceptible, ramasse-la cette canette.
SUSAN: Non.
JULIE: Moi je peux la ramasser.
SUSAN: Chérie bouge pas.
KARL: J'y vais! Ça ça m'étonne pas de toi!
Karl se baisse pour la ramasser mais Susan met un coup de pied dedans.
SUSAN: Pardon, j'ai encore fait ma susceptible là.
KARL: Tu sais quoi? Tu la ramasses toi-même cette canette pourrie.
SUSAN: Ouais c'est ça! Aller dégage!
Susan donne un nouveau coup de pied dans la canette qui atterrit sur le trottoir, au pied de Mike et Bomgo.
MIKE: Vous voulez que moi je la ramasse?
SUSAN: Euuuh... Hhin.
Chez les Young au petit déjeuner. Paul lit le journal.
ZACH: Madame Warminghton n'a pas trouvé de faire-part de décès dans la rubrique nécrologique. T'en as pas envoyé?
PAUL: J'avais mille autres choses à penser Zach.
ZACH: Mais comment tu as pu oublier? Les gens vont croire qu'on se fichent de sa mort.
PAUL: Je doute que les gens pensent quoi que ce soit. Ne t'inquiètes pas.
ZACH: Tu ne parles jamais de maman! Elle est morte y'a un mois et on dirait que tu l'as oublié, qu'elle a jamais existé.
PAUL: On ne discute pas de ce genre de choses au petit déjeuner.
ZACH: Peut-être qu'à ta mort j'enverrais pas de faire-part au journal.
PAUL: Tu feras comme tu voudras. Si je meurs le premier.
Chez les Solis, Gabrielle est au téléphone.
GABRIELLE: C'est pas grave maman, nous viendrons en voiture au baptême, le problème est résolu.
On tape à la porte, c'est John.
GABRIELLE: D'accord, voila tu y vas avec tante Maria et moi j'accompagnerais Mamie à l'église.
Gabrielle ouvre la porte.
GABRIELLE: (à John) Déshabille-toi. (à sa mère) Hinhin, il fait que j'y aille maman. Oui, maintenant. D'accord, tu me donneras les consignes plus tard, au revoir.
Gabrielle raccroche.
GABRIELLE: Salut, c'était bien l'école?
JOHN: J'ai eu A à mon examen de biologie.
GABRIELLE: C'est vrai?
Gabrielle embrasse John.
GABRIELLE: Voyons voir ce que tu as appris.
Gabrielle et John s'embrassent tout en se dirigeant vers l'escalier. Soudain Gabrielle pousse un petit hurlement. Une petite fille est en train de les regarder par la porte vitrée.
JOHN: Qui c'est?
GABRIELLE: J'en sais rien. Hé toi!
Gabrielle s'approche de la porte mais la petite fille s'en va en courant.
Lynette et Susan sortent toutes les deux de la voiture de Susan, elles sont dans l'allée.
LYNETTE: Est-ce que Mike a dit quelque chose?
SUSAN: Non, mais j'aurais adoré que tu voies la tête qu'il a fait.
LYNETTE: Je suis sûre que tu exagères un peu, il vient à la fête de toute façon non?
SUSAN: Oh je lui ai laissé trois messages. Il viendra pas et ça m'étonnera pas. J'ai été odieuse, on aurait dit un vrai dragon et je déteste, j'ai horreur d'être comme ça! Chaque fois que je me retrouve à trois mètres de Karl je sais pas pourquoi je deviens monstrueuse.
LYNETTE: Et à mon avis ça changera pas tant que t'auras pas fait la paix avec lui.
SUSAN: Quoi, que je lui pardonne tu veux dire? Non, je vis avec cette amertume depuis trop longtemps, je me sentirais seule sans elle.
LYNETTE: Ma chérie il te faut un chien.
Susan rigole et s'en va.
LYNETTE: Salut.
Lynette qui a un paquet de photos dans la main se met à les regarder.
LYNETTE: Oh le sa...
Chez les Scavo, gros plan sur une photo où l'on voit Tom avec des amis, un verre à la main en train de faire la fête.
TOM: C'est une réunion de travail.
LYNETTE: C'est une soirée entre mecs.
TOM: Non. Responsable régional, Manager, Chef des ventes.
LYNETTE: Margaritas, cigares et sombrero.
TOM: Hoooh, écoutes chérie qu'est ce que tu préfères? Que je reste à l'hôtel comme ça tout seul devant la télévision?
LYNETTE: Non. Mais quand je te dis on est invités à une petite fête, te plains pas d'être épuisé par tes semaines de soixante heures. Tu mets les chaussures du dimanche et tu sors la mère de tes enfants, tu lui offres une soirée sympa.
TOM: Oh t'as raison, c'est vrai. Allons à cette fête.
LYNETTE: Trop tard, j'ai déjà annulé la baby-sitter.
TOM: C'est pas grave on organise la prochaine.
LYNETTE: Tu veux organiser une réception? C'est à peine si je trouve le temps de me laver le visage!
Tom soupire.
LYNETTE: J'ai une autre idée. Cette fête je vais y aller toute seule, toi tu vas rester à la maison garder les petits.
TOM: Oui. Ah oui ça je peux le faire ça.
Tom qui a pris un yaourt essaye de trouver le moyen de l'ouvrir. Lynette exaspéré prend le yaourt, l'ouvre et le lui rend.
TOM: Merci.
VOIX-OFF MARIE-ALICE: Gabrielle passa le reste de la journée à rechercher la mystérieuse petite fille.
On voit Gabrielle en voiture arriver devant chez elle.
VOIX-OFF MARIE-ALICE: Malheureusement pour elle, le mystère fut rapidement élucidé.
Gabrielle voit alors devant chez elle Carlos en train de serrer la main de la petite fille.
CARLOS: Tu en es certaine?
ASHLEY: Oui oui oui.
GABRIELLE: Coucou! Qu'est ce qu'il se passe?
CARLOS: Tu connais Ashley?
Une femme (Sheila) arrive du jardin avec un ballon.
SHEILA: Je l'ai.
CARLOS: Chérie, je té présente Sheila Boukowski notre nouvelle voisine, elle succède aux Miller.
SHEILA: Ma fille a lancé son ballon dans votre jardin, je vous prie de nous excuser.
GABRIELLE: Oh, c'est rien, c'est pas grave. Je suis ravie de te rencontrer Ashley.
Ashley ne répond pas.
SHEILA: Elle est timide, elle parle très peu.
CARLOS: Ouais mais on voit que ça cogite bien là-dedans.
Carlos et Sheila rigolent. Carlos embrasse Gabrielle sur le front et s'en va.
SHEILA: Ravie de vous connaître.
Ashley ne bouge pas et continue de fixer Gabrielle.
SHEILA: Tu viens Ashley?
Sheila et Ashley s'en vont sous le regard effrayé de Gabrielle.
Dans le garage des Young, Zach rentre enlève un carton d'une étagère et trouve une petite boîte dans laquelle est rangé le pistolet avec lequel Marie-Alice s'est suicidée.
Dans le cabinet du Docteur Goldfine.
BREE: Des séances individuelles? Oh, dans quel intérêt? Je ne vois vraiment pas pourquoi.
DOCTEUR GOLDFINE: Les séances individuelles permettent de travailler sur les problèmes personnels de chaque partenaire.
BREE: Oh mais je n'ai pas de problèmes personnels. Mon seul souci c'est que mon mari veut me quitter, comment pourrait-on régler ça en son absence?
REX: Il y'a des choses dont je souhaiterais discuter avec le Docteur Goldfine, et il vaudrait mieux que tu ne sois pas la.
BREE: Pourquoi? Je suis ta femme, tu devrais pouvoir parler de tout devant moi. Il nous faut encore quelques petites séances et je suis persuadée...
REX: C'est pas vrai, bon sang! Il ne, il ne suffira pas de quelques séances pour tout arranger entre nous. C'est plus grave que ça!
DOCTEUR GOLDFINE: Voila ce que je propose désormais, Rex je vous recevrais durant la première demie-heure et Bree je vous recevrais en deuxième partie de séance.
BREE: Parfait. Oh Docteur, si ce que mon mari vas vous confier concerne quelques formes d'adultère, de prostitution ou bien de pornographie, je vous serais grée de faire preuve d'une morale très rigide.
Bree prend une raquette de tennis et s'en va.
Ashley est devant chez elle en train de dessiner sur le trottoir quand Gabrielle arrive les mains derrière le dos.
GABRIELLE: Coucou Ashley. Tu te souviens de moi? On s'est rencontrées tout à l'heure. Wahouu, tu es... une grande artiste. Hinhin, qu'est ce que c'est des flamands roses?
ASHLEY: Non.
GABRIELLE: En tout cas ils sont très mignons. Ils s'embrassent tous les deux on dirait? Tiens d'ailleurs à propos de baiser, ça ne se fait pas qu'entre mari et femme, parfois on embrasse aussi... sa maman, son grand-père et parfois même son chien, hahaha. On n'embrasse également les gens qu'on aime bien, les gens qui sont nos amis. En gros, on s'embrasse sur la bouche comme taperait dans la main, hinhin.
Gabrielle lève la main mais Ashley ne la regarde toujours pas.
GABRIELLE: Euuh... Eh Ashley! Je suis allée au Centre Commercial et regarde ce que je t'ai trouvé, elle devrait te plaire.
Gabrielle lui montre une poupée.
GABRIELLE: Elle est hawaïenne. Elle s'appelle Princesse Calahoua. Et je crois que ça veut dire petite rivière ou... grand fleuve je sais plus.
Ashley prend la poupée, la regarde et la pose.
GABRIELLE: Hiin, voila. On s'entend bien hein, pas vrai?
Ashley la regarde d'une façon qui signifie que non.
GABRIELLE: Aller, bon je te laisses jouer avec ta nouvelle copine. Et si tu as besoin d'autre chose fais le moi savoir.
ASHLEY: Ce que j'aimerais avoir... c'est une bicyclette.
Chez Paul, Zach joue avec le revolver.
PAUL : Ou as tu trouver ça?
ZACH : Elle s'est suicider avec cette arme, pourquoi tu l'as garder? Pourquoi?
PAUL : Parce qu'on peut en avoir besoin un jour.
ZACH : Pourquoi faire?
PAUL : Se protéger.
ZACH : Je veux qu'on parle de maman.
PAUL : Prends tes médicaments.
ZACH : On va s'asseoir et parler de maman.
Quelqu'un frappe a la porte.. Zach se dirige pour aller ouvrir.
ZACH : Chut.
C'est Bree.
BREE : Bonsoir Zach, j'espère que je ne vous dérange pas.
ZACH : C'est a quel sujet Mme Van de Kamp?
BREE : Eh bien, je viens vous inviter ton père et toi. Je donne une réception demain soir.
ZACH: Je, je ne sais pas ou est mon père a l'heure qu'il est.
BREE : Oh, j'aurais du vous prévenir plus tôt, je suis desole mais, enfin, nous n'étions pas sures que , ton père et toi, seriez prêt a reprendre une vie sociale normale. Quoiqu'il en soit, c'est en l'honneur de ta mère que nous le faisons.
ZACH : C'est vrai?
BREE : Oui, ce sera rien de plus qu'une soirée avec toute la bande. Nous allons manger et raconter des histoires drôles a propos de ta maman. Zach? Est ce que ça va?
Paul ouvre la porte en restant aux cotes de son fils.
PAUL : Bonsoir, Bree.
BREE : Bonsoir, Paul. J'ai expliquer..
PAUL : J'ai entendu. Merci, mais nous sommes déjà pris demain soir. Tout en parlant, il reprend l'arme des mains de son fils.
BREE : Oh, quel dommage. Bon, eh bien, je vous laisse.
ZACH : Merci, Mme Van de Kamp.
BREE : Merci de quoi?
ZACH : De ne pas oublier ma maman.
MRY-ALICE off : Ce soir la, Paul donna un calmant a son fils. Et le lendemain, c'est Gabrielle qui, pour retrouver la sérénité, donna quelque chose a sa nouvelle meilleure amie.
GABRIELLE : Cadeau. Bicyclette dernier cri, trois vitesses, cadre en aluminium, un guidon bien décoré et une belle sonnette. Et tu remarqueras qu'elle est assortie au bleu de tes jolis yeux.
ASHLEY : Mes yeux sont verts.
GABRIELLE : Oui mais tu vas rouler tellement vite que personne ne le remarquera. Elle lui donne son casque. Elle est a toi, trésor. Amuse toi bien. Qu'est ce qui ne va pas?
ASHLEY : Je sais pas en faire, j'ai jamais appris.
GABRIELLE : Quoi? Alors, pourquoi tu as demander une bicyclette?
ASHLEY : Vous pourriez peut-être m'apprendre?
GABRIELLE : Oh mais bien sur. Un de ces quatre.
ASHLEY : Et pourquoi on apprendrait pas maintenant?