Script VF
Le même soir – 5 minutes plus tard
Maison des Scavo
Mary-Alice voix off : Il y avait un léger malentendu chez les Scavo ce soir-là. Voyez-vous, un membre de la famille entretenait une liaison avec une mère de famille, et Lynette suspectait son mari.
Lynette fait les cents pas dans la maison au moment où Tom fait son apparition.
Tom : Fausse alerte. Le frigo était fermé.
Mary-Alice voix off : Malheureusement pour Lynette, elle se trompait.
Lynette : Menteur.
Tom se retourne pour lui faire face : Quoi ?
Lynette : J’ai toujours su que les choses pouvaient changer entre nous, mais je croyais que j’aurais toujours ton respect.
Tom : Qu’est-ce qui t’arrive ?
Lynette : Je t’ai suivi à l’entrepôt. Je sais tout.
Tom rigole et se retourne pour ouvrir le frigo.
Lynette : A ce stade, il m’en faudra un peu plus.
Tom : Tu as raison. Je n’aurais pas dû te cacher ça. Et…sache que je comptais t’en parler.
Lynette : Hein
Tom : Mais j’avais peur que tu réagisses de façon excessive.
Il ouvre la bouteille de bière et commence à boire en passant devant Lynette pour s’asseoir sur le canapé.
Lynette : C’est de ça que tu avais peur ?
Tom : Je suis secoué, moi aussi. Mais regardons les choses en face. Les ados seront toujours des ados.
Lynette : Je crois que j’ai besoin de m’asseoir.
Lynette s’asseye en face de Tom.
Tom : Tu es vraiment étonnée ? Ce n’est pas la première fois et ce n’est sûrement pas la dernière.
Lynette : Tu sais quoi ? Je vais te massacrer.
Tom : C’est aussi ton fils.
Lynette : Qui ?
Tom : Porter
Lynette : De quoi tu parles ?
Tom : J’ai découvert que Porter s’envoyait en l’air à l’entrepôt. Et toi, de quoi tu parles ?
Lynette le regarde bouche bée alors que Porter arrive chez lui.
Mary-Alice voix off : Et c’est ainsi que le léger malentendu chez les Scavo prit fin…
Lynette est toujours dans la même position à regarder son mari tandis que Porter fait son entrée dans la maison.
Porter : Salut. Quoi de neuf ?
Lynette se lève pour lui faire face : Tu couches avec la mère de ton meilleur ami ?
Tom se lève à ce moment pour regarder son fils avec étonnement et horreur.
Mary-Alice voix off : Et qu’une énorme crise familiale commença.
Porter les regarde en ayant la bouche ouverte.
Générique
Mary-Alice voix off : Le désir…C’est une émotion faite pour nous égarer, provoquer des achats au-dessus de nos moyens…
Gaby sort d’un cornet un ensemble qu’elle a acheté. Elle regarde son lit qui est couvert de parquet.
Maison d’Edie
Mary-Alice voix off : Nous encourager à goûter à des desserts superflus…
Edie regarde l’assiette de gâteau au chocolat posée devant elle. Elle trempe le petit doigt et goûte.
Maison des Scavo
Porter est assis à la cuisine les bras croisés.
Mary-Alice voix off : et nous projeter dans des liaisons pour lesquelles nous ne sommes pas prêts.
Lynette lui pose le téléphone devant lui et elle se met un peu en arrière pour le regarder, aux côtés de Tom.
Lynette : Tu appelles cette femme et tu lui dis que tu ne la verras plus.
Porter : Elle s’appelle Anne.
Lynette : Son nom est Madame Schilling. Elle t’apprenait le base-ball quand tu avais 6ans. Au fait, ton meilleur ami sait que tu couches avec sa mère ?
Porter : On cache notre relation à Kirby, pour l’instant.
Tom : Ce n’est pas une relation, cette femme t’utilise.
Porter : Non. Je l’aime.
Lynette : Ok. Ça suffit. Je l’appelle.
Porter prenant le téléphone dans ses mains au moment où sa mère en fait de même : Non. Et si c’est son mari qui décroche ?
Lynette : Ca fait partie des risques d’une liaison avec une femme mariée.
Porter : Ecoutez-moi ! Il ne faut pas que Monsieur Schilling soit au courant. Il est violent. Il la tuerait.
Lynette : Tu l’as mise dans une situation dangereuse, on dirait.
Porter : Ok. Je vais lui dire que c’est finit. Mais je lui dirais pas que vous savez. Elle péterait un plomb. Mais vous devez me promettre de ne rien dire à son taré de mari.
Lynette : Je ne promets rien.
Porter : Alors, je vous jure que si elle souffre à cause de vous, je quitterais cette maison pour toujours.
Lynette : Je t’en prie, tu ne ferais jamais ça
Porter : Non. J’ai fait des tas de trucs que vous n’auriez jamais imaginé.
Lynette se retourne et s’en va de la cusine.
Tom à l’attention de Lynette : Attends.
Il se met bras croisé devant son fils alors que Lynette est au fond de la pièce.
Tom : On ne dira rien.
Lynette : Mais si tu n’arrête pas ça, tu n’auras pas à partir, on te fichera dehors nous-mêmes.
Porter les regarde et s’en va de la pièce.
Maison de Bree
Un jeune homme arrive dans la cuisine qu’elle utilise pour ses recettes.
Jeune homme : Vous vouliez me voir ?
Bree : Asseyez-vous.
Orson : Dites-nous, Charlie…Ca vous plaît de travailler chez Mme Van de Kamp ?
Charlie : Oui, c’est génial.
Bree : Vous ne vous sentez pas sous-payé ?
Charlie : Non.
Orson : Alors, peut-être pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez volé 200 Dollars dans la caisse, hier ?
Charlie : Quoi ? (se levant) Je n’ai rien volé !
Bree : On ne vous accuserait pas sans preuves certaines, et grâce à mon efficace associé ici présent, on en a.
Charlie se rasseyant : Alors, je suis, genre, viré ?
Bree : Plus que genre viré. Vous êtes viré. Et nous voulons récupérer notre argent.
Charlie : Je ne l’ai plus. Je l’ai dépensé.
Bree : Je vous suggère de vous faire rembourser. Avez-vous une facture ?
Charlie : Ouais. Comme celles que donnes les dealers d’herbe.
Orson : Eh bien. Vous vous serez couvert de gloire.
Charlie : S’il vous plaît, n’en parlez pas à mes parents. Je vous promets de vous rembourser.
Il se lève et s’en va de la pièce. Bree se tourne alors vers Orson.
Bree : Tu y crois ? Voleur et drogué !
Orson : Au moins, on sait où sont passés ces deux livres de pâte à cookies.
Il s’en va également de la pièce et Bree secoue la tête.
Restaurant
Serveuse : Un peu trop ?
Susan : Il m’en faut un autre ! Merci pour ça.
Jackson : Il fallait qu’on reparte sur de bonnes bases, non ? Honnêtement…C’est le meilleur second premier rendez-vous que j’ai jamais eu.
Susan : N’est-ce pas ? Et savoir qu’on ne couchera pas après enlève toute la pression.
Jackson : C’est un truc qu’on sait ?
Susan : Oui. On repart complètement à zéro alors cette fois, on fait les choses correctement.
Jackson : Ce qui signifie ?
Susan : Eh bien, pas de sexe avant le 4ème rendez-vous minimum. Je veux qu’on consacre ce temps à se connaître vraiment.
Jackson : Je te connais.
Susan : Quel est le mot que j’aime le moins ?
Jackson : Flegme
Susan : Tu as deviné. C’est slip. Même si certains jours, c’est larve ou quignons.
Jackson : Bien, j’essayerai de m’en souvenir.
Susan : Maintenant, dis moi un truc que je ne sais pas sur toi.
Jackson : Je suis peintre.
Susan : Je m’étais plus ou moins aperçue que tu avais repeint ma maison.
Jackson : Je veux dire, de tableaux. Avec une toile, un cadre.
Susan : Vraiment ?
Jackson : J’ai fais les beaux-arts à Paris. Et mon prof portait un béret, alors on savait qu’il était bon.
Susan : Waouh. Et maintenant, tu peins…ma salle de bains ?
Jackson : Ouais. C’est nul. Je suis bloqué depuis un an.
Susan : Bloqué ?
Jackson : J’essaie de commencer des toiles, mais…Ca ne vient pas. Ca me rend fou.
Susan : Je suis navrée que ça se passe mal mais je suis heureuse que tu me l’ais dit. Tu vois ? On arrive à mieux se connaître, pas comme si on avait passé la soirée au lit.
Jackson : Et maintenant, je suis frustré artistiquement et sexuellement.
Il lui prend la main.
Jackson : Les premiers rendez-vous sont incroyables.
Susan rit et amène son verre de vin à ses lèvres.
Chez Roberta
Karen arrive au salon avec une assiette dans ses mains.
Karen : Roberta, je sais que tu n’aimes pas jeter mais les éboueurs t’apportent des trucs, maintenant ?
Roberta : Pardonne-moi mon langage mais va te faire voir.
Roberta est assise sur le canapé devant son ordinateur.
Karen : Tu as dit que Dave avait un secret. Comment tu as trouvé ça là-dedans ?
Karen s’appuie sur le dossier du canapé et prend une liste de numéros de téléphone.
Karen : C’est juste des numéros de téléphones.
Roberta la lui prenant des mains : C’est peut-être juste ça pour toi, mais pour un limier futé à l’œil perçant et au nez de chien-truffier…
Karen se relevant : Oui, tu es Miss Marple avec un foie hors service. Alors, qu’est-ce qu’il cache ?
Karen s’asseye sur le côté du canapé, près de sa sœur.
Roberta : Je vais t’expliquer. Vers le premier de chaque mois, Dave reçoit plusieurs appels de ce numéro à Boston. Toujours très court. Je pense qu’il ne décroche pas, on lui laisse des messages.
Karen : Une fois par mois, hein ? Je pense à une ex-femme qui veut sa pension.
Roberta : Sauf que ce n’est pas ça. Tu vois ça ? Il rappelle toujours au bout de quelques jours. Et qui crois-tu qu’il appelle ? Un hôpital de Boston. Le cabinet du Dr Samuel Heller…Psychiatre.
Karen se levant : Donc…une fois par moi, Dave se lamente sur sa vie à un psy de Boston ?
Elle contourne les affaires de sa sœur pour s’asseoir à côté d’elle sur le canapé. Elle prend la liste dans sa main mais Roberta la lui reprend.
Roberta : J’ai cherché ce toubib sur le web, ce n’est pas un simple psy. C’est un psy renommé, publié dans un domaine très spécialisé.
Elle ouvre son ordinateur et lui montre la page.
Roberta : Et ça mon cher Watson, c’est le petit secret de ton voisin.
Karen s’approche de l’écran pour lire le texte. « Traiter la folie criminelle. Elle ouvre alors de grands yeux.
Maison de Virginia
Gaby est sur un matelas gonflable qui flotte sur l’eau de la piscine de la propriété. Un serveur lui apporte un verre à boire.
Gaby : Le grand luxe…Ca m’a manqué.
Carlos dirige son regard vers Gaby tandis que leurs enfants jouent sur l’herbe. Virginia arrive à ce moment.
Virginia : Le chef sort des cookies tout frais du four.
Juanita et Célia court pour rejoindre la cuisine de la villa.
Juanita est devant : Tu ne m’auras pas !
Virginia se retournant vers Carlos : Je ne peux pas vous dire à quel point c’est agréable d’entendre des rires d’enfants dans la maison. Vous savez à quoi je pensais ? Pourquoi ne resteriez-vous pas tout le week-end ?
Gaby levant son verre : On adorerait !
Carlos : On ne peut pas !
Gaby : Pourquoi pas ?
Carlos : L’anniversaire de Célia est samedi. On doit le préparer, non ?
Gaby : Préparer quoi ? Un gâteau à 9 Dollars. Une pinata accrochée à un arbre et c’est la fête.
Carlos : Mais, je n’ai pas de vêtement de rechange.
Virginia : Mon neveu a laissé un placard plein de vêtements, ils vous iraient sûrement.
Gaby : Fais juste oui de la tête, parce que je ne sors pas de cette piscine.
Virginia : Parfait, c’est arrangé. Gaby, votre margarita est presque finie. J’envoie Brandon vous en rapporter une.
Gaby levant son verre : Merci.
Carlos : Qu’est-ce qui te prend ?
Gaby : Tu l’as entendue. Elle veut des rires d’enfants, et je veux ce homard que le chef prépare pour le dîner. Du gagnant-gagnant.
Carlos : Ca me met mal à l’aise.
Gaby : Pourquoi ? Regarde cet endroit. On dirait Shangri-La.
Carlos : C’est vrai. L’écran noir que je vois ici est tellement plus éblouissant que celui de la maison.
Gaby levant ses lunettes de soleil : C’est quoi ton problème ?
Carlos : Que c’est une mauvaise idée de mélanger plaisir et travail.
Gaby : Dit l’homme qui l’a massée jusqu’à l’orgasme…
Carlos : Raison de plus pour garder une distance professionnelle.
Gaby : C’est juste une vieille dame esseulée qui veut un peu d’amitié. Et je suis heureuse de la lui apporter.
Le serveur arrive près de la piscine.
Brandon : Madame Solis ? Votre margarita.
Gaby : Zut ! Je ne peux pas l’attraper !
Elle regarde le serveur qui secoue la tête. Il entre alors dans la piscine et lui apporte sa margarita. Carlos en reste bouche bée en entendant les bruits.
Local répétition
Dave : Salut les mecs. Désolé d’être en retard.
Mike : Tu as apporté de la bière ?
Dave : Je devais ?
Mike : Non. Tom devait
Tom : Désolé. Je croyais que les 2 packs que j’ai apportés lundi dureraient plus qu’une répétition.
Dave : On ferait mieux de ne pas boire aujourd’hui. On a beaucoup de travail à faire en une semaine.
Mike : De quoi tu parles ?
Dave : On joue pour la bataille des groupes au White Horse !
Tom : C’est pas pour les amateurs, la bataille des groupes. Il faut auditionner.
Dave : Pas nous. Le mari d’une amie d’Edie est le propriétaire du club.
Mike : Tu plaisantes. On va faire un vrai concert ?
Tom : Devant des gens qui ne sont pas de la famille ?
Orson : C’est super !
Dave : Oui. Mais ça veut dire qu’on a la pression. On doit répéter à fond les reprises. Et…il nous faut une chanson originale.
Orson : Je ne sais pas écrire de chansons.
Tom : Je sais un peu.
Orson : Non. Tu ne sais pas.
Dave : Ok. Mike et moi, on va écrire quelque chose. Tu as un moment après ?
Mike : Pas ce soir. J’ai des projets.
Dave : Des projets ? Comment elle s’appelle ?
Mike : On peut répéter s’il vous plaît ?
Dave : Il paraît que Susan et Jackson ont rompu.
Tom : Ils se seraient remis ensemble.
Mike : Ce n’est pas Susan. Arrêter de chercher. Et puis, trouvez-vous une vie.
Dave : Comme tu veux, Mike. Du moment que tu t’amuses.
Chez Virginia
Juanita et Célia sont assises au bout du lit, par terre avec un bol de pop corn à leurs pieds. Gaby et Carlos sont couchés sur le lit. Elle tient également un bol de pop corn.
Télévision : Qui t’as dit de…Rapporte la planche. Reviens. Non ! Viens m’apprendre !
Virginia ouvrant la porte : Désolée de vous déranger. Je voulais voir si tout allait bien avant d’aller me coucher.
Gaby : Oui. Tout va bien.
Carlos : Tu es sûre de ne pas vouloir d’une 12ème margarita ?
Gaby : Tu es sûr de ne pas vouloir la fermer ?
Virginia : C’est tellement mignon, vos chamailleries. Carlos, ce pyjama vous va ?
Carlos : Parfait. J’espère que ça ne dérange pas votre neveu.
Virginia : Il n’en saura rien. Nous ne nous voyons plus.
Gaby : Enfin, tout va bien. Bonne nuit.
Virginia se tournant vers la télé : Waouh. Qu’est-ce que c’est ?
Gaby : Un genre de dessin animé.
Virginia : J’adore les films d’animation.
Gaby : Les filles voulaient regarder, alors on se fait une soirée télé en famille.
Virginia s’approchant des filles : Ca a l’air amusant !
Elle s’asseye sur le bord du lit à côté des filles qui sont toujours par terre.
Virginia : Grand dieu, ce pingouin fait du surf ?
Gaby : Je ne sais pas. Je vois plus l’écran.
Virginia se relevant : Mon dieu. Je suis mal élevée.
Gaby : C’est pas grave.
Elle vient alors s’asseoir à côté de Gaby et remet les couvertures en place.
Virginia : Voilà, c’est mieux.
Carlos à l’attention de Gaby : Elle vient de se glisser sous…
Gaby : Oui.
Ils regardent Virginia qui tape dans ses mains en souriant.
Chez Jackson
Susan et Jackson sont assis sur le canapé avec un verre de vin.
Susan : Donc, j’étais en 3ème et je n’avais pas encore de seins. J’étais désespérée.
Jackson lui prenant son verre : Laisse moi te resservir.
Susan : J’ai été prise en flagrant délit de rembourrage à la réunion des pom-pom girls. 6 mois plus tard, tada. J’étais élue reine de ma classe. Beau boulot, mes bébés.
Jackson finit de remplir son verre et met de la musique. Susan se redresse d’un bond.
Susan : Arrête ça tout de suite.
Jackson : Quoi ?
Susan : La musique lascive. Eteins-la.
Jackson : Ce n’est pas de la musique lascive.
Susan : On ne fera pas l’amour avant notre 4ème rendez-vous, et nous en sommes au 2ème.
Jackson revenant s’asseoir à ses côtés : Je sais bien. Mais tu es tellement sexy dans ce pantalon, et tes cheveux sentent si bons. Et tes yeux…
Susan reste de marbre devant ce qu’il dit.
Jackson : Je t’ai préparer à dîner.
Susan : Ouais.
Jackson : J’ai fait de la viande braisée pour toi. Tu sais comme c’est dur de braiser de la viande ?
Susan : Tu sais à quel point ça m’attriste que tu l’aies fait juste pour me sauter ? Tu es censé me poser des questions. Tout ça c’était pour mieux se connaître.
Jackson : En quoi ça renforcera notre relation que je sache qu’en CM2, on t’a envoyé voir un psy parce que tu n’arrêtais pas de mâcher tes cheveux ?
Susan : Ca été dur pour moi de l’avouer, alors que tu t’en moques…Je déclare notre 2ème rendez-vous officiellement clos.
Elle se lève et met sa veste.
Susan : Et tu sais quoi ? Je comptais te laisser me toucher par-dessus mon chemisier mais maintenant, que dalle.
Elle prend son sac et se retourne pour s’en aller. Jackson se laisse tombé contre le dossier du canapé, dépité. Elle referme la porte et Jackson se lève, pensif. Il ouvre une porte de son appartement et pénètre dans son atelier où il prend ses pinceaux et installe une toile sur un pied.
Association des parents d’élèves
Anne : Avant de terminer la réunion, il nous faut encore des guides pour les premières.
Femme à côté d’Anne : Anne Schilling coordonne les volontaires, et elle a besoin d’aide.
Les deux femmes regardent la salle et on voit que Lynette est assise en face de Anne avec les bras croisés.
Femme : Personne ?
Anne se levant : Je sais que nous sommes tous très pris, mais c’est important. On veut que nos enfants s’amusent mais ne nous voilons pas la face. Si on ne garde pas un œil sur eux, Dieu sait dans quel pétrin ils iront se mettre.
Lynette la regarde avec l’œil mauvais, prend son sac et se lève.
Anne : Marjorie ? Tu aideras ? Génial. Merci les filles.
Lynette se retrouve aux toilettes et se lavent les mains quand Anne fait son apparition.
Anne : Salut, Lynette. Ces réunions sont-elles de plus en plus longues, ou n’est-ce qu’une impression ?
Lynette : Je ne sais pas.
Anne : Alors…Comment va ta famille ? Ca fait si longtemps que je n’ai pas vu Penny, et les enfants grandissent tellement. Les garçons vont bientôt partir en fac, non ?
Lynette essaie de garder son calme mais c’est peine perdue, elle se retourne et la pousse contre le mur. Elle atterrit contre le sèche main.
Lynette : Je sais tout, d’accord ?
Anne : Je suis désolée, mais…il faut que tu comprennes…J’aime Porter.
Lynette la gifle et commence à lui taper dessus avec ses mains. Elle l’attrape et la coince contre le mur.
Lynette : Moi aussi. Si tu poses à nouveau la main sur lui, tu sauras à quel point.
Chez Bree
Orson est en train de nettoyer la cuisine qui sert de travail à Bree quand elle fait son apparition.
Orson : Hey. J’ai une bonne nouvelle.
Bree : Moi aussi. Toi d’abord.
Orson : J’ai embauché une fille pour remplacer Charlie le voleur.
Bree : Tu es sûr qu’elle est digne de confiance ?
Orson : Elle est recommandée par le chef du FBI de la ville…son père, qui est mormon.
Bree : Bien joué Orson !
Orson : Merci. A ton tour.
Bree sortant un magazine de son sac : Nouvelles Lectures Chrétiennes vient de publier une critique de mon livre en avant-première. Ecoute ! « Les histoires pittoresques de Madame Van de Kamp attestent d’honnêtes valeurs mais ces recettes sont immoralement délicieuses ». Ils me donnent 4 auréoles !
Orson : Oh. Alors, je crois que ceci convient…Bonté divine !
Ils se prennent dans les bras l’un de l’autre.
Bree : J’avais quelques réserves à l’idée qu’on travaille ensemble mais ça a marché au-delà de mes espérances.
Orson : On fait une bonne équipe, non ?
Bree : Oui, et le mieux, c’est qu’on est tout le temps ensemble.
Orson : Je sais et le plus dur, c’est de me retenir en permanence de te caresser.
Il lui enlève ses lunettes, l’embrasse et la porte pour l’asseoir sur le bord de la cuisine.
Bree : Tu n’es pas sérieux ? Ici ?
Orson : C’est de cette cuisine que viennent nos succès. Quel meilleur endroit pour lui rendre hommage ?
Il détache sa chemise et la couche sur le comptoir. La caméra se dirige ensuite en-dessous et nous voyons les gants de cuisine.
Bree : Le comptoir est trop dur.
Orson : Tu veux que j’arrête ?
Bree : Non. Donne-moi une manique.
Orson prend la manique et la donne à Bree.
Bree : C’est bien mieux.
Chez Virginia
Gaby ouvre la porte de la chambre où ses filles dorment tout en attachant son peignoir.
Gaby : Debout les filles.
Elle ouvre grand les yeux et la bouche en constant que ses filles sont en train de dessiner sur le mur de la chambre.
Gaby : Mon dieu ! Qu’est-ce que vous faites ?
Virginia arrivant derrière elle avec un plateau : Tout va bien, Gaby. Nous faisons un peu d’art plastique. J’ai dit aux filles qu’elles pouvaient décorer la pièce comme elles voulaient.
Juanita se retournant pour regarder sa mère : Je dessine un château.
Célia : C’est bête.
Juanita : Non, c’est toi qui es bête !
Gaby s’avançant vers elles : Vous êtes toutes les deux stupides. Arrêtez ! Madame Hildebrand, c’est très gentil à vous mais pourquoi voulez-vous abîmer votre belle pièce ?
Gaby reprend les crayons des mains des filles mais Juanita en reprend un autre que Gaby lui renlève aussitôt.
Virginia : Ce n’est plus ma pièce. C’est la leur.
Gaby : Quoi ?
Virginia : Ce sera leur chambre à chaque fois que vous viendrez. Elles vont avoir une nouvelle télévision et des lits superposés. Tout sera prêt quand vous viendrez le week-end prochain.
Gaby : Le week-end prochain, Carlos et moi avons des projets.
Virginia : Mais les filles n’en ont pas. J’enverrais une voiture les chercher.
Virginia se relève et s’assied sur le lit. Gaby est mal à l’aise.
Gaby : Je ne crois pas…que ce soit une bonne idée.
Virginia : Qu’en dites-vous les filles ? Vous voulez venir le week-end prochain ?
Juanita souriante : Merci Madame Hildebrand.
Virginia : Qu’est-ce que je vous ai dit ?
Juanita : Pardon. Merci grand-mère.
Gaby regarde la scène complètement choquée par ce qu’elle entend.
Virginia : Venez donc !
Les filles s’approchent d’elle pour qu’elle puisse les serrer dans ses bras.
Gaby est dans sa chambre en train de faire les valises alors que Carlos est assis sur le lit, en face d’elle.
Carlos : Elle leur a dit de l’appeler grand-mère ?
Gaby : Oui et voilà pourquoi on s’en va.
Carlos : Tu lui as dit que tu restais le week-end.
Gaby : Je ne sais pas. Trouve un prétexte. Dis que tu dois aller à un truc d’aveugles.
Carlos : Il faut faire très attention. Cette femme a énormément d’influence au Country Club. Et puis, il y a ce voyage en Europe qui arrive.
Gaby : On part pas en Europe avec grand-mère, espèce de dingue.
Carlos : Je ne vais pas renoncer à 100'000 Dollars. On a besoin de cet argent.
Gaby : Ca n’en vaut pas la peine. Elle commence vraiment à me faire flipper.
Carlos : Bon sang, Gaby. C’est dangereux de faire ami-ami avec les clients, mais tu as voulu rester pour le homard.
Gaby : Il me semble me rappeler de beurre fondu sur ta serviette, aussi. Comment sortir de là maintenant ?
Carlos : Elle sait que c’est l’anniversaire de Célia demain. Je vais lui dire qu’on doit aller faire des courses. Tout ira bien.
Gaby est complètement perturbée et continue à faire les valises en restant dans ses pensées.
Parc
Anne est assise sur un banc alors que Porter arrive près d’elle.
Porter : Désolé. J’ai dû attendre que mes potes aillent au magasin pour pouvoir m’échapper. Qu’est-ce qui va pas ? Ca va ?
Anne : Je ne sais pas quoi faire.
Porter : A quel sujet ? Laisse-moi t’aider.
Anne : C’est une telle pagaille.
Porter : Attends. C’est ma mère ? Elle t’a encore fait quelque chose ?
Anne secoue la tête tout en regardant droit devant elle.
Porter : Elle a appelé ton mari ?
Anne : Non.
Porter : Alors quoi ? Dis-moi.
Anne le regarde longuement avant d'ajouter : Je suis enceinte.
Anne retourne son visage en direction du parc et regarde les enfants jouer. Porter dirige son regard également vers le parc, complètement abasourdi par la nouvelle.
Chez Bree
Bree et Katherine sont en train de faire la cuisine.
Katherine : Ca vous ennuie si je pars plus tôt aujourd’hui ?
Bree : Pas du tout. En fait, tout est pratiquement prêt. Tu peux partir maintenant si tu veux.
Katherine : Merci.
Katherine se dirige vers la porte et croise Andrew avant de sortir.
Katherine : Andrew, comme tu es beau.
Andrew : Ah oui ? Super.
Orson se retournant : Quelque chose ne va pas ?
Andrew : Vous vous rappelez de Charlie, le gamin viré parce qu’il volait ? Il a appelé et demandé comment vous pouviez le prouver, et j’ai dit : « On a une caméra de surveillance, gros naze ». Devinez qui a volé la cassette, la nuit dernière.
Bree : Ca suffit. On porte plainte.
Andrew : Vous devriez réfléchir à deux fois parce que selon Charlie, la cassette contient une scène de sexe.
Bree regarde Orson puis revient vers Andrew : Quoi ?
Andrew : Il dit qu’on voit un couple en pleine action. Donc…Vous savez qui ces deux fous pourraient être ?
Orson : Mon dieu.
Andrew : Ouais. C’est ce que je pensais.
Bree : Comment est-ce possible ?
Bree se retourne en même temps qu’Orson pour lui parler tout bas.
Bree : Avant que cela ne devienne compromettant, j’ai bien éteint la caméra.
Orson : Je l’ai éteinte aussi
Bree : Je ne t’ai pas vu faire.
Orson : Non, tu étais en train de chercher l’huile d’olive.
Bree : Manifestement, tu l’as rallumée.
Ils se retournent pour regarder Andrew. Sa mère lui sourit.
Bree : Il faut qu’on récupère cette cassette.
Andrew : Alors sortez votre chéquier car il demande 2'000 Dollars.
Bree : 2'000 Dollars ?
Andrew : Oui. Il la balance sur Youtube.
Bree regardant Orson : Qu’est-ce qu’on va faire ?
Andrew : Vous devez d’abord choisir vos noms de stars du X.
Bree : Ce n’est pas drôle. Mon livre sort le mois prochain. Mon livre de recette traditionnelle à l’ancienne ! (se retournant vers Orson) Ca pourrait me faire couler !
Orson : Ok. On va le payer.
Bree : Non ! Je refuse de payer un voyou maître-chanteur qui nous a volé deux fois !
Elle se retourne pensive vers Andrew et lui sourit.
Bree : Toute ma vie, j’ai fait de mon mieux pour t’apprendre le respect de Dieu et de la loi et à ne jamais faire de mal à un être vivant. Oublie tout ça et récupère cette cassette.
Andrew : Waouh. Donc…j’ai carte blanche ?
Orson : Dans la limite du raisonnable. On ne cautionne pas les incendies criminels, ni la violence…
Bree met sa main sur le torse d’Orson.
Bree tout en continuant à regarder son fils : Laisse-le-faire à sa manière.
Chez les Solis
Tout le monde est présent pour fêter l’anniversaire de Célia. Gaby revient avec des serviettes qu’elle pose sur la table et applaudit en souriant à sa fille. Célia est installée devant un gâteau d’anniversaire avec des bougies allumées dessus. Carlos s’agenouille à ses côtés.
Carlos : Vas-y chérie. N’oublie pas de faire un vœu.
Elle souffle ses bougies.
Tout le monde : Joyeux anniversaire !
Gaby regarde à l’extérieur et voit une voiture noire. Elle aperçoit Virginia en sortir. Elle se précipite alors à l’extérieur pour venir à sa rencontre.
Gaby : Qu’est-ce que vous faites là ?
Virginia : J’apporte un cadeau à Célia.
Gaby : Elle est un peu occupée avec ses amies, alors donnez-le moi et je le lui transmettrais.
Virginia rigolant : Je crains que ce ne soit pas possible. Mon cadeau, c’est de l’emmener dans un magasin qui vend les plus jolies poupées anciennes qui soient et de la laisser choisir celle qu’elle veut.
Gaby : Elle va pas quitter sa fête pour aller acheter une poupée.
Virginia : Bien sûr que non. J’attendrai sous le porche que ce soit terminé.
Elle commence à passer à côté de Gaby pour se diriger sous le porche mais Gaby la retient par le bras.
Gaby : Désolée mais je ne veux pas que vous emmeniez ma fille.
Virginia : Vous savez qu’il ne lui arrivera rien avec moi. Mais si vous préférez vous joindre à nous…
Gaby : Vous rendez vraiment les choses difficiles. J’ai essayé d’être gentille mais là, ça devient dur. Alors maintenant, ça suffit.
Virginia : Pardon ? Qu’est-ce qui suffit ?
Gaby : Ce truc flippant : Je suis votre grand-mère.
Virginia : Mais je suis là pour être la grand-mère des filles.
Gaby : En 3 jours. C’est ça le côté flippant.
Virginia : Quels propos blessants, surtout quand on sait combien j’ai été généreuse.
Gaby : Oui, trop généreuse. C’est comme si vous essayiez de nous acheter. On n’est pas à vendre, alors du vent.
Virginia : A qui croyez-vous parler ? Espèce de méchante fille ingrate ! Vous n’êtes pas la première petite garce à vouloir me saigner avant de me jeter.
Gaby : Ok, c’est bon. Au revoir.
Gaby s’en va en direction de chez elle mais Virginia ne bouge pas d’un pas. Gaby se retourne alors.
Gaby : Je ne suis pas assez claire ? Allez-vous en !
C’est à ce moment que Carlos fait son apparition en haut des marches à l’extérieur.
Carlos : Que se passe-t’il ?
Virginia : Je suis venue acheter une poupée à Célia. Je crois que vous avez entendu la réponse de Gaby.
Carlos : Virginia, s’il vous plaît. Laissez-moi m’excuser.
Virginia : Je crois qu’il est un peu tard pour ça.
Jackson fait le tour du véhicule et ouvre la portière pour que Susan puisse sortir. Il lui tend sa main.
Susan : Merci…pour ce magnifique 3ème rendez-vous. (Elle est un peu bourée, Jackson est obligé de lui tenir le bras) Et je suis contente que tu sois de nouveau d’accord avec notre plan.
Jackson : Je commence à en ressentir les effets positifs.
Susan : La question qui tue ! Pourquoi Kim Beale ne m’a plus parlé en 4ème ?
Jackson : Tu avais dit à Erin Connors qu’elle s’était fait refaire le nez.
Susan : Ouais ! Il est quelle heure ?
Jackson : 10h48.
Susan : Non. C’est l’heure du sexe !
Elle se laisse aller en l’embrassant mais Jackson la repousse.
Jackson : Attends, attends, Susan.
Susan : Quoi ?
Jackson : Arrête. Pas de sexe avant le 4ème rancard, tu te souviens ?
Susan : Jackson, regarde-moi. Je suis saoule et j’en ai envie. Tu peux m’avoir quand tu veux.
Il s’avance vers Susan et lui prend les mains. Susan le regarde en souriant.
Jackson : Je t’appelle demain.
Il lui fait un bisou sur le front et s’en va alors que Susan le regarde en fronçant les sourcils.
Susan : Sur le front ?
Chez Virginia
Virginia au téléphone : Désolée de vous dire ça mais vous êtes président du Country Club. Vous devez savoir que la façon dont Carlos m’a touchée lors de mon dernier massage…Disons que c’était très inapproprié. Et ce genre de comportement ne peut pas être admis au Club. Bien. J’apprécie que vous vous en occupiez.
On voit qu’elle est dans la chambre qu’occupaient Juanita et Célia. Elle regarde le mur où elles ont déssiné.
Bureau du Dr Heller
Le Dr Heller est à son bureau en train de ranger des papiers quand son téléphone sonne. Il décroche.
Dr Heller : Allô ?
… : Allô. Dr Heller ?
Dr Heller : Oui. Qui est-ce ?
… : Maggie Keller, Assurances Hilltop. (Karen et Roberta sont en fait au téléphone et se font passer pour une personne de l’assurance) Nous avons reçu une demande pour une nouvelle assurance-vie et le client vous cite comme son ancien médecin. Je voudrais vérifier son passé médical. Son nom est Dave Williams.
Dr Heller : Dave Williams ? Jamais entendu parler.
Karen : Bien sûr que si. Vous l’appelez tous les mois.
Roberta la poussant : Comment Maggie est censée savoir ça ?
Karen : J’imagine.
Dr Heller : Qui est-ce ?
Roberta prenant le téléphone à Karen : Bonjour Dr Heller. Lindsay Thorne, la supérieure de Maggie. Elle s’est embrouillée et va être licenciée. Nous voulions juste que vous confirmiez que vous traitez un certain David Williams.
Dr Heller : Quel est votre numéro de licence ?
Roberta : Je n’en suis pas certaine. Nous sommes en train de passer au système métrique.
Dr Heller : J’ignore qui vous êtes mais savez-vous que ce que vous faites est illégal ?
Roberta : Ok. On essaye juste d’avoir quelques infos sur ce type. Il vient de s’installer à Fairview et il fait flipper tout le monde.
Dr Heller : Vous habitez Fairview ?
Roberta : Pourquoi ? C’est important ?
Dr Heller choqué s’asseye sur son fauteuil : Non, j’essaie d’avoir un maximum d’infos avant de contacter les autorités pour leur faire savoir…
Roberta raccroche aussitôt.
Karen : On n’a vraiment pas assuré sur ce coup-là.
Roberta : Ouais. Retour à la case départ. Un peu de whisky dans ton café ?
Karen : Il doit bien être midi quelque part.
Chez Bree
Bree est à son bureau et Orson se trouve devant la porte, également à un bureau quand Andrew fait son apparition et arrive devant Orson en lui montrant le CD de la vidéo.
Bree : Tu as la cassette !
Orson : Comment tu as fait ?
Bree : Pas besoin de le savoir.
Andrew : En effet, mais c’est plutôt étonnant de voir ce que peut faire une bande de motards pour un pack de bière.
Bree : Mon dieu !
Orson : Je ferais mieux de détruire ça.
Andrew : En fait, vous devriez peut-être la regarder avant.
Bree : Pourquoi ? Je suis déjà assez gênée comme ça.
Andrew : Faites-moi plaisir. Je la mets.
Bree : Tu l’as regardée ?
Andrew : Je devais être sûr que c’était la bonne. Regardez juste un bout.
Andrew met le cd dans l’ordinateur et met sur play. Deux personnes sont en train de faire l’amour.
Bree : Mon dieu. Je ne peux pas regarder ça. Vraiment Andrew.
Bree se retour alors qu’Orson regarde attentivement l’endroit filmé.
Orson : Attends. Bree, ce n’est pas nous.
Bree : Quoi ? C’est qui alors ?
Andrew : Attendez. Attendez. Il va se retourner. C’est là que ça devient intéressant.
On voit alors que c’est Mike et Katherine qui sont en train de faire l’amour. Bree est choquée.
Bree : Katherine !
Orson : Et Mike.
Andrew : Que vous le sachiez, je ne mangerai plus rien qui sort de cette cuisine.
Chez Jackson
Jackson est en train de peindre dans sa pièce au moment où la sonnette de la porte d’entrée retenti. Il pose son pinceau et sort de la pièce en refermant la porte. Il ouvre et voit Susan. Il la fait entrer.
Susan se met devant lui dans le salon et enlève son manteau pour se retrouver en survêtements noirs et blancs devant lui.
Susan : Je déclare que c’est notre 4ème rendez-vous, ok ? (Jackson reste bouche bée) On a suivi les règles tu peux commencer à te déshabiller…Maintenant.
Jackson : Disons que je suis un peu occupé, là.
Susan : Je viens chez toi à moitié nue. Je devrais être ta seule préoccupation. (Jackson sourit) C’est quoi sur ton visage ? De la peinture ? Tu peints à nouveau ? (Jackson ne sait plus où se mettre) Je croyais que tu faisais un bricolage.
Jackson : En effet, mais…Cette abstinence de quelques jours m’a permis de relancer la machine. Alors, je voudrais bien finir…
Susan : Ton blocage créatif s’est envolé ?
Elle se retourne et prend les bras de Jackson pour les serrer contre elle. Il est dos à elle et lui fait un bisou sur la tête.
Susan : Félicitations. Pourquoi ne pas fêter ça en arrachant mes fringues avec tes dents ?
Jackson : Impossible, je n’ai pas encore finit.
Susan : Tu en as pour longtemps ? Je peux attendre.
Susan se précipite dans la pièce.
Jackson : Attends, non. Ne regarde pas…encore.
Elle se met devant la toile et regarde la peinture en étant bouleversée. C’est un portrait d’elle.
Susan : C’est moi.
Jackson : Oui. C’est censé être toi.
Susan : Cette expression sur mon visage…je l’ai déjà vue…dans le miroir, quand je me sens…Comment connais-tu cette expression ?
Jackson lui caressant les cheveux : J’en connais beaucoup sur toi.
Susan se retourne pour lui faire face, elle a le visage triste et étonnée.
Jackson : Je sais que tu rougis quand on te dit que tu es jolie. Je sais que tes yeux se remplissent de larmes quand tu parles de ton grand-père. Et je sais que quand tu es vraiment triste, tu as cette magnifique expression tourmentée que tu essayes de faire disparaître avant que quelqu’un la voie.
Susan les larmes aux yeux : Comment ai-je pu croire que tu ne me connaissais pas ?
Ils s’embrassent et à la fin, elle finit par se retourner pour contempler encore une fois le tableau.
Susan : Je devrais te laisser terminer. Il me manque des mains.
Jackson : C’est un détail que quelqu’un pourrait m’aider à réaliser.
Susan souriante : Vraiment ?
Jackson : A moins que tu ne veuilles pas poser nue ?
Susan commençant à défaire son survêtement : Allons. Je crois que tu connais la réponse.
Chez Katherine
Bree arrive et frappe à la porte d’entrée de chez Katherine. Elle lui ouvre en souriant.
Bree : Bonjour Katherine. Je pense que tu seras intéressée par cette cassette (elle lui tend le cd) de notre caméra de surveillance.
Katherine relevant les yeux : Nous en avons une ?
Bree : Oui, dans la cuisine
Katherine : Mon dieu. Ca signifie que tu m’as vue avec…
Bree : Mike. Oui, en effet.
Katherine rigolant : Je suis tellement gênée ! Ce que tu dois penser de moi !
Bree : Ne nous attardons pas là-dessus.
Katherine : Faire l’amour dans une cuisine où on prépare de la nourriture…Quelle folle délurée ferait ça ?
Bree : Je disais…Ne nous attardons pas là-dessus.
Katherine : Merci de me l’avoir apportée.
Katherine veut refermer la porte mais Bree la retient de la main.
Bree : Désolée de te demander ça. Tu es sûre de ce que tu fais ?
Katherine : Comment ça ?
Bree : Susan est ta plus ancienne amie ici.
Katherine : Ils ont divorcé, Bree, et elle voit quelqu’un d’autre. Pourquoi Mike ne pourrait-il pas faire pareil ?
Bree : Parce que vous êtes amies et qu’on est des femmes. On ne se fait pas ça entre nous.
Katherine : Ecoute…Je suis seule depuis 5ans. J’ai enfin rencontré quelqu’un et tu veux me faire culpabiliser ?
Bree : Ce que j’ai vu sur cette cassette, c’est une relation sérieuse ?
Katherine : Je l’ignore. Mais je sais que…je m’éclate.
Bree : Très bien mais fais attention, c’est très compliqué. Je ne voudrais pas que ça se termine mal.
Bree s’en va alors que Katherine la regarde. Elle regarde ensuite le cd en souriant et referme sa porte d’entrée.
Maison des Scavo
Porter est assis sur son lit alors que Lynette débarque.
Lynette : Le petit-déjeuner est prêt.
Son fils ne lui répond pas et ça la rend triste. Elle décide quand même de rester dans la chambre pour lui parler.
Lynette : Porter, je sais que tu me détestes en ce moment…Crois-le ou non, je sais ce que tu traverses.
Porter toujours concentré sur ce qu’il fait : Je ne te déteste pas.
Lynette : Mais un jour, tu rencontreras quelqu’un de plus…approprié. Quelqu’un qui partage ta philosophie de la vie. Et tu comprendras ce qu’est le véritable amour. Et là, j’espère que tu comprendras ce que je traverse.
Le téléphone portable de Porter sonne. Lynette s’arrête de parler et s’asseye sur le lit alors que Porter répond.
Anne : C’est moi. Tu peux parler ?
Porter : Salut Gary. J’ai du boulot. Je peux te rappeler plus tard ?
Anne : Ecoute-moi. Je peux quitter la ville samedi. Tu as l’argent ?
Porter : Oui. Pas de problème.
Anne : Je t’aime.
Porter raccroche tristement. Lynette le regarde. Il se tourne alors vers elle avec un petit sourire.
Porter : Je sais ce que tu traverse maman. Et…je veux que vous sachiez que j’apprécie ce que vous avez fait pour moi.
Lynette étonnée : Bien. Je t’attends en bas.
Elle se lève et sort de la pièce. Porter sort alors une petite boîte de sous son lit.
Mary-Alice voix off : Le désir…C’est une émotion faite pour nous perdre,
Porter sort l’argent de la boîte et se met à compter.
Mary-Alice voix off : pour persuader ceux qui ont soif d’amour de faire des choses stupides…
Virginia est en face du mur où les filles ont fait leur dessin.
Mary-Alice voix off : pour pousser ceux qui aspirent à avoir une famille à agir par colère.
On remarque qu’elle repeint en rouge le mur.
Katherine sonne à une porte.
Mary-Alice voix off : Pour permettre aux âmes solitaires…
Mike lui ouvre la porte et lui sourit en lui faisant signe de rentrer.
Mary-Alice voix off : de se conduire de manière imprudente.
Le Dr Heller ouvre le dossier médical de Dave.
Mary-Alice voix off : Et quand la poursuite des désirs de notre cœur devient une obsession, on ne peut qu’espérer qu’un ami cher vienne à nous…
Dr Heller au téléphone : Bonjour. Je voudrais une place sur le prochain vol pour Fairview.
Mary-Alice voix off : Et nous arrête.
FIN
Ce script VF a été réalisé par melinou27