1x08 Nous sommes tous des pécheurs
Début sur l'ouverture de la Bible.
Mary Alice Voix Off (MA VO) : Dans un livre particulièrement lu il est écrit que nous sommes tous des pécheurs. Or bien sur tout ces lecteurs ne culpabilisent pas d'avoir fait quelque chose de mal.
Bree Van De Kamp ouvre la Bible et lit.
MA VO : Mais Bree Van de Kamp si. En fait, Bree avait passé la majeure partie de sa vie à culpabiliser.
Retour en arrière montrant les différents épisodes auxquelles Mary Alice fait allusion.
MA VO : Petite fille elle avait culpabilisée de ne pas avoir que des A... , adolescente, elle avait culpabilisée d'avoir laissé son petit ami atteindre la deuxième base...,Jeune mariée, elle avait culpabilisée d'avoir attendu trois semaines pour envoyer les cartes de remerciement..., Mais elle savait que les transgressions du passé n'était rien comparé à ceux qu'elle s'apprêtait à commettre.
La famille Van de Kamp est réunit dans le salon. Rex et Danielle sont assis, Andrew fait les cent pas et Bree lit la Bible.
Danielle : On ne peux pas aller voir la police et leur dire que c'était un accident?
Rex : Il ne s'agit pas d'une simple affaire d'alcool au volant, non seulement ton frère était ivre mais en plus il a quitté les lieux de l'accident il y a délit de fuite.
Andrew : Euh .. Je pourrais aller au Canada jusqu'à ce qu'il y ait prescription, je sais pas?
Danielle :C'est ça, papa et maman vont raquer pendant les sept ans ou toi tu t'amuseras à chasser les élans?
Rex : Si la mère de Carlos devait mourir là c'est sur il n'y aurait plus de prescription qui tienne.
Danielle :Exact, parce que ce serait un meurtre.
Andrew : La ferme.
Danielle : Non, toi tu va la boucler.
Andrew : Comment est-ce que ça pourrait être un meurtre, c'était un accident.
Bree :Nous devons nous débarrasser de la voiture. Mais nous ne pouvons pas la vendre, la police pourrait la retrouver et prélevé de l'ADN. Nous la déposerons dans un quartier mal famé, les clés à l'intérieur, les portières déverrouillés. Si la police ne la retrouve pas, l'assurance nous remboursera et s'il la retrouve, elle n'était pas en notre possession. N'importe qui à put la renverser.
Andrew :Ouais, ça le fait.
Rex : Bree, tu es sure?
Bree : Notre fils risque de passer le restant de ces jours en prison. Je ne l'accepterais jamais.
Bree se lève et pose la bible à l'écart.
MA VO : Bree savait qu'elle s'apprêtait à commettre une mauvaise action, mais comme beaucoup de pécheurs, elle s'occuperait de sa culpabilité plus tard.
Bree : Bien, vous devriez tous aller vous l'avez les mains, il y a des pancakes ce matin.
----- Générique -----
MA VO : Depuis mon suicide, c'était la première fois que la violence venait troubler de façon aussi manifeste la tranquillité de Wisteria Lane. Il va sans dire que mes amis avaient pris le problème à bras le corps.
Lynette, Susan et Bree sont toutes les trois au milieu de la route en train d'essayer d'effacer les traces de voiture sur la route.
MA VO : Lynette avait apporter le balais, Susan les sacs poubelles et Bree sont puissant détergent industriel.
Lynette : Woah, ça décoiffe ton truc.
Bree :Oui, il faut bien. Pas question que Gabrielle et Carlos voient ce monstrueux souvenir devant chez eux quand ils rentreront.
Lynette :Quelqu'un est allé à l'hôpital?
Susan :J'y suis allée avec Julie ce matin.
Bree : Comment va Juanita?
Susan : Elle est plongée dans le coma depuis qu'elle est sortie des urgences, aucun médecin ne peut dire quand ni même si elle se réveillera!
Lynette : Il doit être au trente sixième dessous le pauvre Carlos.
Susan : J'espère qu'elle va vite émerger comme ça elle nous dira qui conduisait cette voiture.
Bree : Que faire d'autre sinon espérer!
Une voiture de sport rouge arrive et passe à toute vitesse devant les trois femmes.
Lynette se lève et vise la voiture avec sa brosse.
Lynette : Ralenti connard, c'est un quartier résidentiel!
Lynette touche la voiture avec sa brosse.
Susan : Ohh, t'assures drôlement au lancer de brosse!
Lynette :Ça me fout les boules, ça. J'ai quatre enfants d'accord j'ai passé toute la nuit à lire les statistiques sur le net un accident de la circulation sur quatre a justement lieu dans les quartiers résidentiels. J'espère que celui qui a renversé Juanita finira ses jours en tôle.
Bree : C'est exagéré tout de même tu ne trouves pas?
Lynette : Exagéré? Une femme innocente se fait renverser et le chauffard se tire, non je ne trouve pas.
Hôpital. Carlos et Gabrielle sont dans la chambre de Mama Solis. Carlos est assit à côté du lit et Gabrielle s'occupe de ses ongles et est assise sur la commode.
Gabrielle : Tu devrais rentrer à la maison et manger quelque chose, te reposer, tu as reçu des tonnes de messages du boulot. Tanaka a appelé, il a dit que c'était urgent, je resterais ici au chevet de ta mère.
Carlos : Je dois être là au cas ou elle se réveillerait.
Gabrielle : Tu va craquer si ça continue, tu dois prendre soin de toi enfin!
Carlos : Et si elle meurt? Il y a plein de gens qui sombrent dans le coma et qui ne reviennent jamais à eux.
Gabrielle : Arrête de dire ça, il faut qu'on reste positif.
La porte de la chambre s'ouvre et John se tient debout.
John :M et Mme Solis?
Gabrielle : John!
John : Je vous dérange pas?
Carlos :Non, non entrez!
John :M Solis, je suis désolé de ce qu'il c'est passé.
Carlos : C'est gentil d'être venu.
Ils s'embrassent.
Carlos : Ok, moi je vais descendre à la chapelle pour prier. Tu veux venir?
Gabrielle : Non, je vais rester ici avec mama.
John : Ça vous ennui si je vous accompagne?
Carlos : Pas du tout, plus on aura de prière mieux ce sera.
John pose les fleurs qu'il a apporté pour Mama Solis sur la table à côté du lit, puis il part avec Carlos. Gabrielle est surprise.
Une infirmière entre avec une bassine d'eau.
L'infirmière : Mme Solis c'est l'heure de la toilette de la malade.
Gabrielle :Comment?
L'infirmière : Quelque fois la famille préfère elle-même procédé à la toilette du parent malade.
Gabrielle : Euh, je crois que je vais vous laissez faire.
Maison Mme Huber.
Mme Huber prépare sa valise sur la table de la cuisine, la porte en face s'ouvre et Edie apparaît.
Edie : Martha, ou est votre porte feuille?
Martha
: Juste la, pourquoi?
Edie marche jusqu'au sac à main de Martha. Et prend son porte feuille.
Martha
: Mais qu'est-ce que vous faites?
Edie
: Je reprends mes 40$, ceux que vous avez volés dans mon porte feuille.
Martha
: Edie !
Edie
: Nous savons très bien que c'est vous alors, rendez-moi cet argent.
Martha
: Je n'ai rien pris dans votre porte feuille, et si le vous manque de l'argent allez plutôt voir du côté de ces hommes que vous ramenez à n'importe quelle heure.
Elle arrache le sac à main des mains d'Edie et part.
Edie
: Si vous pensez que je vais m'excuser d'avoir une vie sexuelle saine, vous vous trompez!
Martha
: Saine? Je vais devoir brûler tous les draps que vous avez touché.
Edie
: En tout cas, je veux mon argent.
Martha
: Et je veux ces yaourts à la pêche allégé, je doute qu'ils soient sortis tous seuls de mon réfrigérateur.
Edie
: Vous n'aurez qu'à les déduire des 40$ que vous allez me rendre illico.
Martha
: Vous êtes ma meilleure amie, enfin pourquoi irais-je vous voler?
Edie
: Côté finance ce n'est pas un secret que vous avez des problèmes, je vous entends pleurnicher au téléphone avec votre banque.
Martha
: Ça suffit. Je peux supporter votre débauche et un vol de yaourt mais jamais je ne supporterais d'être espionnée. Vous quittez cette maison!
Edie
: Vous n'êtes pas sérieuse?
Martha
: Détrompez vous. Je pars demain, je vais chez ma sœur quelque jour et à mon retour je ne veux plus vous voir dans cette maison.
Edie
: Attendez, j'ai encore mieux, je pars aujourd'hui!
Elle prend son sac à main et part. Une fois Edie partit, Mme Huber attrape les deux billet de 20$ qui se trouvaient dans sa chemise et les mets dans son sac à main.
Bureau du Dr Chang. Lynette est allongée sur un lit, tandis que le Dr Chang lui place des aiguilles sur le front.
Lynette
: Pourvu que ça marche. Mon cycle de sommeil est totalement détraqué. Je suis debout toute la nuit et je somnole toute la journée.
Dr Chang
: Croyez moi ça va s'arranger. En fait là déjà vous devriez commencer a vous relaxer.
Lynette
: C'est vrai, je me détend.
A l'extérieur de la pièce les enfants de Lynette jouent, crient.
Lynette :
Les garçons je vous entend d'ici les garçons! Du calme, ok? Restez assis et coloriez!
Dr Chang
: Ce n'est pas le bon moment pour bouger.
Lynette
: Pardon.
Dr Chang
: Restez bien centrée sur vous et lâchez prise. Imaginez vous dans une forêt tout près d'un petit ruisseau qui gazouille, un vent léger souffle dans les arbres.
Parker entre dans la pièce en traînant une plante verte.
Parker
: Maman.
Lynette
: Parker... Aïe je ne sais pas à quoi tu joue, remets moi cette plante ou tu la prise. Désolé, vous étiez en train de parler du vent?
Dr Chang
: Je vous aidez à imaginer un univers apaisant.
Lynette
: Oh bon sang c'est pas vrai !!!
Lynette se lève de la table et ouvre la porte derrière laquelle se trouve les enfants Scavo.
Lynette
: Arrêtez à la fin, petit monstres.
Dr Chang
: Mme Scavo, s'il vous plaît allongez vous et finissons la séance.
Lynette
: Docteur je suis à bout de nerf alors je vais vous dire ce qu'il en est. J'ai bousillé mon organisme en prenant le traitement contre l'hyper activité de mes garçons. Si, si vous avez bien comprit! J'avais prévue d'arrêter mais ma priorité c'est de retrouver le sommeil. Il me faudra plus que des saloperies d'aiguilles alors qu'est-ce que vous avez d'autres?
Dr Chang
: Je n'ai pas le droit de prescrire des médicaments.
Lynette
: Oui, je sais.
Le Dr Chang se dirige vers les placards et prend un sachet de plante puis elle se tourne vers Lynette.
Dr Chang
: Avec ça vous trouverez tout de suite le sommeil, c'est un puissant remède à base d'herbes uniquement. Promettez moi de ne l'utiliser qu'à bon escient.
Lynette
: Je vous le jures, comme vous voulez.
Maison de Mike. Susan frappe à la porte.
Susan
: Toc, toc, toc.
Mike
: Salut, entrez.
Susan
: Oh, quel dégaine.
Mike
: Oui, je me suis attaqué à ce problème de fuite là haut. Toutes les boiseries sont complètement pourries.
Susan
: Ça doit être un sacré boulot! Euh, Julie m'a dit que vous étiez passé à la maison?
Mike
: Um, oui, um oui je me suis dit que j'irez bien dans le vignoble Germanie demain, pour cette dégustation et...
Susan
: Vous voulez que je sois prête à quelle heure?
Mike
: Pour six heures.
Susan
: Ça ira.
Mike
: Ok, et après peut être qu'on pourrait aller dîner, je sais pas moi, ou bien aller danser?
Susan
: Ça serait cool. Vous savez qu'il y a deux heures de route pour aller jusque là-bas? Et il ne sera pas trop tard pour rentrer à Fairview?
Mike
: Oh, je me suis dit qu'au pire on pourrait prendre une chambre!
Susan
: Oh? Dans un hôtel?
Mike
: Oui, en dernier ressort.
Susan
: Oui en dernier ressort, peut être qu'on devrait faire une réservation, au cas ou?
Mike
: Oui, j'ai trouvé plusieurs hôtels sur le net, je vais les imprimer.
Ils rigolent et Mike part. Bongo arrive.
Susan
: Salut Bongo, tu veux un biscuit? Mike vous les mettez ou vos biscuits?
Mike
: Pardon?
Susan
: Oh, c'est pas grave! On va les trouver, un mon chien on est assez grand on a pas besoin de lui.
Elle ouvre l'un des tiroirs de Mike et elle voit un tas de billets avec une arme. Elle prend les billets. Mike arrive.
Mike
: Pardon, je n'ai pas entendu! Qu'est-ce que vous disiez?
Susan
: Euh, rien, rien d'important.
Elle remet rapidement l'argent et ferme le placard. Le téléphone sonne.
Mike
: Excusez moi, ça doit être le carreleur. Jetez un œil sur la liste.
Il lui tend la feuille imprimée ou figure la liste des hôtels et répond au téléphone.
Mike
: Oui Phil, euh, non, non pas demain matin, je vais chercher du bois, ça ne m'arrange pas. Euh, non demain soir je suis de sortie.
Susan
: Je peux lui ouvrir.
Mike
: Euh, non, je vous remercie c'est gentil.
Susan
: Y'a aucun soucis, vous n'aurez qu'a me ramener les clés, je suis chez moi, toute la journée.
Mike
: D'accord, ça marche, merci. Euh, Phil ma voisine sera la pour t'ouvrir.
Durant la nuit. Une voiture roule dans une rue déserte.
MA VO
: Comme toutes les villes, Fairview avait un quartier que personne ne lui enviait. La chose était communément admise, toute personne qui traînait là bas après minuit préparait un mauvais coup.
Rex et Bree Van De Keep ne firent pas exception à la règle.
La voiture s'arrête et Bree descend de la voiture. D'une façon nonchalante, Bree fait le tour de la voiture et fait un signe de la tête à Rex, qui se trouve dans sa propre voiture dans une rue sombre avec une vue parfaite sur la voiture que Bree venait de conduire.
Elle monte dans la voiture de Rex.
Rex
: Tu pense réellement que ça va marcher?
Bree
: C'est le quartier le plus défavorisé de la ville comme chacun sait. Crois moi la voiture va être volée.
Rex
: Comment tu peux en être aussi sure?
Bree
: Parce que je fais confiance aux pauvres.
Maison de Paul.
Paul regarde un DVD sur lequel est présente Mary Alice durant un anniversaire.
Paul
: Comme elle est belle. J'ai tourné cette vidéo l'année dernière à son anniversaire. Comment allez-vous procéder?
M. Shaw
: J'ai établit le contact avec elle dans un bar, elle croit que je suis promoteur immobilier.
Paul
: Est-ce qu'elle va souffrir?
M. Shaw
: Non, Edie Britt va disparaître et votre vie va reprendre son cours.
Paul
: Avant d'intervenir, vous pourriez lui demander pourquoi elle a adressé ce mot à ma femme?
M. Shaw
: Ôtez vous ça de la tête M. Young, ne cédez pas à la curiosité, la curiosité conduit à la culpabilité, la culpabilité conduit à parler. Avez-vous d'autres question?
Paul fait non de la tête.
M. Shaw
: Je veux que ce soit clair, dès que je sors d'ici avec l'argent je dirais que c'est fais. Pas de remboursement, pas de remords.
Paul
: Entendu.
M. Shaw
: On ne doit plus se revoir tous les deux, alors une dernière fois, est-ce bien ce que vous voulez?
Paul
: Ma femme est morte à cause d'Edie Britt, c'est bien ce que je veux oui.
Il touche son visage à l'écran.
Voiture de Rex.
Bree et Rex sont assit calmement dans la voiture, regardant l'autre voiture.
Rex
: Tu es bien silencieuse.
Bree
: Oui, c'est normal, je pensais aux enfants. Ils ont grandis à une vitesse folle.
Rex
: Oui, c'est sur.
Bree
: Je me revois en train de leur dire quand ils étaient bébé que je leur interdisaient de grandir parce qu'après ils ne seraient plus aussi adorable. Nous étions heureux à l'époque.
Rex
: Oui, et bien..
Bree
: Aujourd'hui ils n'ont rien avoir avec ceux que nous avions imaginé.
Rex
: Non, c'est clair.
Bree
: Nous aurions pu être de meilleurs parents.
Rex
: On a pas été si mauvais.
Bree
: Nous avons encore tellement de chose à leur transmettre, nous devons tout d'abord expliquer à Andrew l'incroyable gravité de son acte.
Rex
: Je sais et je suppose qu'une punition s'impose.
Bree
: Très bien, selon toi quelle est la meilleure façon de punir un adolescent qui a renversé un piéton qui traversait.
Rex
: Je n'en ai aucune idée.
Bree
: Cela dit qu'importe ceux que nos enfants sont devenus je les aime.
Rex
: Bien sur, qui en douterait!
Bree
: Par contre jamais je ne leur pardonnerai d'avoir grandis si vite.
Rex
: Eh, regarde !
Un homme se tient près de la voiture, regarde autour de lui, puis saute dans la voiture et part avec.
Maison de Susan.
Susan prépare sa valise et parle à Julie.
Susan
: J'ouvre le placard et qu'est-ce que je vois? Tous ces billets, nan mais est-ce que tu te rends compte des liasses?
Julie
: C'est pour ça que tu flippes? Pour quelques liasses de billets.
Susan
: Bein quoi? Soyons réaliste, je connais ce type que depuis quelques semaines. Ca pourrait très bien être un tueur de la mafia.
Julie
: Si c'est-ce que tu crois, pourquoi tu pars avec lui?
Susan
: Faut bien que je m'aère, non?
Julie
: Maman, si vraiment tu cherches une raison de flipper dis toi simplement que tu va passer une nuit à l'hôtel avec Mike, aucun mec ne t'as vu nue depuis des années sauf ton médecin.
Susan
: Et il a pris sa retraite, j'essaye de me dire que j'y suis pour rien.
Elle essaye un pull.
Julie
: Non, ça te vieillit ce truc.
Susan
: Oh, peut être que je suis ridicule mais allez à l'hôtel avec un homme, c'est pas anodin pour moi. Imagine que Mike cache quelque chose de pas net.
Julie
: Oui, quoi?
Susan
: J'en sais rien.
On entend un coup de klaxon à l'extérieur.
Julie
: C'est Papa, je dois y aller. Bon alors, écoute moi. Tu ne te prends plus la tête, je veux que ton week-end sois super.
Susan
: Pourquoi tu y attaches autant d'importance?
Julie
: Parce qu'un de ces jours je vais me retrouver avec un mari et j'ai pas trop envie de t'avoir chez nous.
Maison de Gabrielle.
La famille Van de Kamp rend visite à Carlos et Gabrielle.
Bree
: Vous aimez les boudoirs?
Gabrielle
: Oh, ils sont délicieux, c'est vraiment adorable de nous rendre une petite visite.
Bree
: Nous voulions juste que vous sachiez combien cela nous touche.
Rex
: Au fait, est-ce que la police a une piste?
Gabrielle
: Pas vraiment, ils devraient être capable de déterminer la marque et le modèle de la voiture mais sans témoin personne n'est franchement optimiste.
Bree
: Bon le plus important c'est Juanita, as-tu de bonnes nouvelles?
Gabrielle
: État stationnaire, tout ce qui nous reste à faire c'est d'attendre et espérer une amélioration.
Danielle
: On a fait dire des prières pour elle à l'église.
Gabrielle
: Oh, c'est gentil comme tout Danielle merci.
Carlos
: Dans des moments pareil je me dit que ça doit beaucoup aider -- d'avoir des enfants.
Rex
: Oui, c'est un vrai bonheur.
Carlos
: Avec des enfants, la vie vaut la peine d'être vécue. Tous les deux vous êtes l'avenir, la continuité.
Andrew
: Merci.
Carlos
: Le jour ou nous auront tous quittés ce monde, c'est vous qui prendrait le relais. Gabrielle et moi allons bientôt fonder une famille.
Rex
: Oh, et bien c'est formidable.
Bree
: De quand date cette décision?
Gabrielle
: C'est nouveau, ça vient de sortir, à vrai dire.
Elle fixe Carlos, qui baisse la tête.
Bree
: Je vois.
Gabrielle
: On en reparle tout à l'heure.
Carlos
: Sois réaliste, nous sommes des gens superficiels, notre vie peut elle avoir un sens si nous passons notre temps à consommer à tout va?
Gabrielle
: Mais tout dépend de ce qu'on consomme chéri.
Carlos
: Je veux un enfant.
Gabrielle
: Au cas ou tu l'aurais oublié avant de nous marier, on a passé un accord PAS D'ENFANT.
Carlos
: Oui mais tout les accords sont fait pour être renégociés.
Gabrielle
: Pas de renégociation autour de mon utérus.
Bree
: Je pense que le moment est venue de prendre congé.
Rex
: Oui.
Bree
: Merci de votre accueil.
La famille Van de Kamp quitte la maison des Solis et marche pour retourner chez eux.
Danielle
: C'était trop bizarre.
Bree
: Il m'a fait de la peine Carlos. C'est certainement son chagrin qu'il l'a fait parler de son désir d'enfant.
Andrew
: On s'en fout, moi en tout cas, je suis tranquille.
Lui et Danielle se tape dans les mains et partent. Bree s'arrête et le regarde.
Maison de Lynette.
MA VO
: C'est une Lynette épuisée qui bu sa puissante infusion dans l'espoir de retrouver le sommeil qu'elle avait perdue. Malheureusement pour elle, elle avait beau être épuisée, ce n'était pas l'heure de se reposer.
Lynette pose la tasse, s'allonge sur le canapé avec une couette sur elle. La sonnette retentit.
Lynette
: Allez au diable.
La sonnette retentit plusieurs fois encore.
Lynette
: Allez au diable, au diable, au diable, au diable.
Elle enlève la couette et va jusqu'à la porte ou une bande de scout l'attend.
Mère d'un scout
: Pardon pour le retard Kenny Lipman ne trouvait plus son foulard. On se dépêche les garçons.
Lynette
: C'est aujourd'hui la réunion des scout.
Les garçons courent dans toute la maison, tandis que Lynette reste debout, immobile.
Après les garçons sont séparés en petit groupe avec un adulte pour les surveiller, la mère d'un scout est sûr la table tandis que Lynette est par terre avec ses trois garçons et un autre garçon. Un livre est posé en face d'eux. Lynette est appuyé au canapé, elle somnole.
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